Alors je poste le Troisième chap, pour ceux qui ne l'ont pas lu et puis pour ceux qui l'on déjà lu, bah, on va dire que c'est histoire de patienter ! ^^ !
BiZzZ à tout le monde et merci encore et encore de votre soutient ! ^_^ !
Chapitre 3 : Quiproquos et explications…°0OoO0°
ça fait environ cinq minutes que je me morfond dans la cabine du magasin. Je n’ose même pas mettre ne serais-ce qu’un orteil à l’extérieur, j’ai trop peur de ce qui va se passer. Je n’ai strictement rien entendu de ce que Malefoy et Harry se sont dit, et c’est justement ça qui m’inquiète… Je suis sûre, qu’il est encore allé raconter des ignominies sur ma personne. Remarquez, je peux toujours finir mes jours dans cette cabine, puisqu’elle est subitement plus intéressante, que tout ce qui se passe à l’extérieur.
Et puis de toute façon, je ne devrais même pas avoir à craindre quelqu’un hors de cette cabine, sauf peut être Sandra. Mais quoi qu’il en soit je ne dois rien, ni à Malefoy ni à Harry… C’est vrai c’est un peu, à cause d’Harry que je me retrouve ici…Alors qu’il ne vienne pas me faire la morale… Je prend mon courage Griffondoresque à deux mains et me décide à sortir de cette cabine, prenant soin de me changer préalablement.
A peine ai-je franchi le léger rideau, qu’une tornade rousse fond sur moi… Je fais mine de ne pas l’avoir vue, prenant le chemin du comptoir pour me rendre dans l’arrière boutique… Je sens le regard de Ginny peser dur mon dos, c’est fou, ce qu’elle arrive à perturber les gens… Au moment où j’allais finir par craquer et me retourner vers Ginny, je croise je regard, d’un certain blondinet, qui règle ses achats au comptoir… Malefoy, tends quelques gallions à Sandra et s’apprête à sortir de la boutique, au moment où, il pousse l’une des portes il se retourne vers moi et m’adresse un clin d’œil, accompagné d’un sourire ironique…
Oh, non, je crains, vraiment le pire… Que s’est-il passé ? C’est une grande question à laquelle je ne peux malheureusement rien répondre. Et en parlant que question troublantes, une nouvelle interrogation, viens hanter ma petite tête déjà bien perturbée : Où est passé Harry ? Il a complètement disparu de mon champ de vision, et j’ignore où il est partit, se cacher, quoique, ça ne me dérange pas tant que ça, comme ça, je n ‘aurais pas besoin de l’affronter et de me justifier…
Quand, je me retourne pour faire face à Ginny pour lui dire enfin bonjour, mon cœur manque soudain un battement. C’est pas Ginny, ses cheveux roux flamboyants se sont transformé en une tignasse brune ébouriffé et son visage est plus masculin que féminin…Mon cerveau met quelques secondes à analyser la situation et je me rends finalement compte que je fait face à Harry…
Je m’apprête à le saluer quand sa voix me coupe dans mon élan.
-C’est vrai ? demande t-il d’une voix qui ne me laisse aucune échappatoire
à ce stade de la conversation –si on peut appeler cette simple phrase de la part d’Harry une conversation-, je sais, que j’ai le choix entre différentes réponses :
Si je répond oui : J’approuverais donc ce que Malefoy à pu dire de plus tordu à mon sujet, où alors affirmer quelque chose que j’ignore totalement…
Si je répond non : Même réponse sauf, que j’ai peut être plus de chances de réfuter ce que Malefoy à pu raconter…
Il me reste donc une réponse que j’utilise assez souvent :
-De quoi tu parle ? demandai-je de ma voix la plus innocente et accompagnant ces paroles d’un regard emplit de candeur.
Ginny, qui se trouve actuellement dans le dos d’Harry, m’adresse un regard emplit de malice et attend patiemment la réponse de son mari, qui ne tarde d’ailleurs pas à venir :
-Ne fait pas l’innocente Hermione ! Gronde t-il, comme si j’était une gamine prise en faute, Tu sais très bien de quoi je parle et Malefoy aussi !
Mon cœur s’emballe soudainement suite à cette dernière phrase… Qu’est-ce que Malefoy à bien pu raconter pour q’Harry s’énerve ainsi ? Je cherche vainement dans ma tête un moyen de me justifier et d’expliquer ce qui s’est passé mais ma bouche formule quelques mots, sans que je ne puisse la contrôler.
-Qu’est-ce que ça peut bien te faire ? Ce n’est pas ton problème ! je lance méchamment
Sur ces mots je m’élance vers l’arrière boutique où je ne serais pas dérangée. J’écarte le rideau permettant d’accéder à mon petit havre de paix, et me dirige vers la petite cuisine que je partage avec mes autres collèges. En quelques minutes je me prépare un chocolat chaud, qui me permettra probablement de tenir la journée… Chacun, sa drogue ! Pour certains c’est le café, eh bien pour moi c’est le chocolat… Je sirote tranquillement mon chocolat, puis me dirige vers la petite réserve de biscuits ou m’attends une généreuse boite de cookies tout chocolat. Gourmandise quand tu nous tiens… Une fois mon casse croûte entre les mains je prends place sur un confortable fauteuil espérant que personne ne viendra me déranger.
De longues minutes passent où je réfléchis sur ce qui s’est passé dans ma journée. Le bilan : Merdique. J’entends soudainement la clochette de l’entrée tinter, puis une voix familière l’accompagner. Je me redresse vivement dans mon fauteuil prête à accueillir la dite personne, qui ne sera plus dans quelques minutes qu’un tas de cendres.
Le léger rideau de l’arrière boutique s’écarte pour laisser place à une jeune femme, possédant une belle chevelure noire, ainsi que de beaux yeux verts. Elle est chargée de paquets et à l’air complètement crevée. Je me lève d’un bon et m’écrie :
-Quelle est ton excuse ?
-Oh, Mione, je suis vraiment désolée du retard, mais j’avais des courses urgentes à faire…s’excuse t-elle avec le même air enfantin, que j’avais utilisé quelques minutes plus tôt avec Harry.
Evidemment je ne parvient pas à résister, et toute ma colère se volatilise. Après tout Cornelia est la seule personne qui me permette de tenir le coup ici. Elle dépose ses paquets dans un placard et part se servir dans le chocolat que j’ai préparé. Elle s’appuie sur le petit plan de travail et demande :
-Alors ?
Sachez, que cette phrase ou interrogation –comme vous voulez-, est une sorte de code entre nous, nous avons pris pour habitude de tout nous raconter quand l’une de nous deux restait ici, seule avec le monstre qui nous dirige nommé Sandra. Je me rassoie dans le fauteuil, bois une gorgée de mon chocolat et répond :
-L’horreur…
-C’était si terrible que ça ? demande t-elle
-Oui
-Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Tu connais Drago Malefoy ? je demande
-Bien sûr ! Réponds t-elle rapidement
Je luis raconte toute l’histoire en quelques minutes et à la fin de mon récit elle me regarde comme si je venais de lui annoncer qu’elle venait de gagner une somme mirobolante de gallions. Non pas comme quelqu’un de surpris mais plutôt comme quelqu’un heureux.
-C’est génial ! lâche t-elle au bout de quelques secondes
Je suis abasourdie ! Comment peut-elle qualifier cette après-midi de géniale, alors qu’elle est pour moi, l’une des pires que j’ai pu endurer. On, ne dois vraiment pas avoir la même vision des choses toutes les deux. J’allais répliquer quand Sandra pénétra dans l’arrière boutique, l’air plus sévère que jamais. C’est qu’elle me rappelle presque McGonagall… Elle est peut être de sa famille…Faut que je pense à me renseigner là dessus… Sandra s’avance vers nous et intime Cornelia d’un regard de se rendre dans la boutique pour guetter l’arrivée d’un client.
Cornelia se rend sans broncher dans la boutique m’adressant tout de même un regard d’encouragement. Sandra prends place en face de moi, et fait disparaître ma précieuse collation d’un coup de baguette. Une fois confortablement assise elle pousse un long soupir et relève les yeux vers moi.
-Qu’est-ce qui t’a pris ? demande t-elle
-Ce qui m’a pris ? je demande, lui signifiant alors ma fausse incompréhension
-De te conduire ainsi avec un client ! gronde t-elle
-Il, ne s’est rien passé ! J’ai juste trébuché sur lui. Je réplique
-Il, n’y a pas que ça…soupire t-elle, Tu a enfreint beaucoup des règles de notre établissement !
C’est pas vrai ! J’ai l’impression de revenir au temps de Poudlard ! Cette Sandra doit sûrement être une descendante de McGonagall ! Et puis, je n’ai pas transgressé tant de règles que ça…Si ? Peut être…Bon d’accord, j’en ai enfreint un bon nombre, mais c’était pas ma faute…Enfin pas totalement, Malefoy y est aussi pour beaucoup dans cette affaire… Quelques longues minutes passent où Sandra en profite pour me rappeler les règles fondamentales de notre établissement, je ne l’écoute qu’à moitié, puisque je suis plongée dans mes pensés. Elle semble peu à peu remarquer mon manque d’attention et pousse de nouveau un long soupir qui me rappelle alors qu’elle partage la pièce avec moi.
-Ecoute Hermione commence t-elle, Je ferme les yeux pour cette fois, mais tâche de ne pas refaire de bêtises…Et puis le client dont tu t’es occupée, compte faire appel à nous pour une affaire relativement importante…acheva t-elle avant de s’en aller
Attendez une minute ! Normalement, je devrait actuellement être morte et enterrée…Non sérieusement, c’est que d’habitude on ne se sors pas d’une colère de Sandra sans séquelles… Il y a quelque chose qui ne va plus chez elle ou…non, ça y est j’ai trouvé ! Elle est tombée sous le charme de Malefoy, ça a probablement dû lui ratatiner le cerveau… Et puis c’est quoi cette grande affaire dont elle parle ? Si elle crois que je vais m’occuper de Malefoy de si tôt, elle rêve… Tandis que je me levais pour me resservir en chocolat chaud, Cornelia entra dans l’arrière boutique pour que je lui raconte ma petite entrevue avec notre chère supérieure.
De longues heures passèrent sans qu’un client de foule les pieds du magasin, nous laissant alors moi et Cornelia discuter de tout et de rien sans être dérangées. L’heure que quitter le boulot arriva rapidement, me permettant alors de regagner mon appartement. Je saluais hâtivement Sandra et Cornelia et regagnait rapidement mon appartement en transplanant devant mon immeuble.
Une fois le premier étage atteint, j’ouvrais la porte et filait sous la douche pour me changer les idées. Une fois bien lavée et détendue, je sortais tranquillement de ma salle de bain, une serviette nouée autour du corps et les cheveux mouillés reposant tranquillement sur mes épaules. C’est en entrant dans mon salon, que je faillit hurler. Une forme où plutôt quelqu’un était nonchalamment assis dans mon canapé. Il faut vraiment que je trouve quelque chose pour empêcher n’importe qui de transplaner chez moi. En reprenant peut à peu conscience, je constatait, que la personne assise dans mon canapé n’était autre que le célèbre Harry Potter…
-Qu’est-ce que tu fais là ? demandai-je froidement
-Je viens chercher des explications…répondit-il
-Repasse les chercher un autre jour, je ne suis pas d’humeur Potter…répondis-je en m’enfermant dans ma chambre.
J’attendis quelques secondes et entendit un ‘plop’ sonore me signalant qu’Harry avait quitté mon logement. Vous devez probablement vous demander pourquoi, je traite Harry ainsi ? Eh, bien c’est simple, c’est parce qu’à cause de lui j’ai finit vendeuse dans une boutique de vêtements au lieu d’être ce que je voulais être. C’est parce qu’à cause de sa popularité et sa soudaine fortune il m’a oublié quand j’avais le plus besoin de lui. Et c’est parce qu’à cause de son fichu caractère il considère ses proches comme sa propriété privée… Oui, c’est pour tout ça qu’en ce moment entre Harry et moi ce n’est pas la grande amitié… Mais je préfère ne pas trop m’attarder sur le sujet pour le moment puisque j’ai déjà connu une journée éprouvante et que si je continue de me lamenter, je risque de vider ma réserve de chocolats…
Je m’habillait, d’une nuisette en soie blanche quand un hibou vint frapper contre les carreaux de ma fenêtre. Je stoppait toute activité et allait ouvrir à l’animal. Ce dernier me tendit une patte où était attachée une lettre portant de sceau du magasin où je travaille. Je donnait quelques miettes à l’animal et le regardait s’en aller dans la chaude soirée d’été.
Je fit apparaître un plat à l’aide de ma baguette et entreprit d’ouvrir la fameuse lettre, plus ma lecture progressait, plus mon cœur battait lentement, je suis sur le point de m’évanouir, ce que je lis est tout bonnement terrible.
Je vous avait dis que j’avais touché le fond…eh bien il faut croire que je creuse encore…
°0OoO0°
Sinon, le chap, 11 est en cours d'écriture...!
BizZz...!