Le Sugar Paradise ouvre ses portes ! | By Amy & Amarrah

Je jetai un dernier regard à notre stand de bonbons, fière de moi.
Y’a pas à dire, ça en jette !
Amy et moi avions passé du temps à le monter ce stand pour la kermesse. Mais le résultat n’était pas mal du tout. J’avais fait importé quelques confiseries de France que ma grande tante Gabrielle m’avait gentiment envoyées. « Et je t’en rajoute un peu pour toi et tes amies ! » qu’elle avait ajouté dans sa lettre. Je souris. Elle pensait toujours à tout. Et sinon, nous avions cuisiné - enfin, la magie nous avait aussi beaucoup aidé - et désormais tout était près. Sur la droite trônait notre machine à confectionner les Barbes à Merlin, on avait déposé les boîtes de sucre de différentes couleurs en dessous et le reste était un étalage de tous nos produits. On avait fait des petits paquets d’assortiments qui regroupaient chaque sorte de bonbons, tout en les séparant sur le présentoir. Si jamais quelqu’un n’en voulait que d’une ou deux sortes.
Le client est roi comme on dit.
Et une grosse banderole, toute en couleurs pastels, surplombait notre stand, lumineuse. « Sugar Paradise ».
Ouais, enfin ça c’est Amy qui a trouvé.
Un gobelet en plastique repli de jus de pomme pétillant à la main, je me tournais vers ma partenaire d’un jour et lançai, souriant comme une gamine :
« Sugar Paradise » est officiellement ouvert ! On a fait du bon boulot Amy ! Je sens que ça va être géant !

[lol xD]

Notre stand de bonbon était merveilleux. Il était beau et coloré! (sûrement LE plus coloré!) Et notre banderole (ma touche personnelle) étincelait de mille feux, attirant le regard des clients.
J'étais contente d'avoir eut l'idée de la rejoindre, s'était vraiment très amusant tout cela.
Amarrah se tourna vers moi, sourire aux lèvres, gobelet à la main.

-« Sugar Paradise » est officiellement ouvert ! On a fait du bon boulot Amy ! Je sens que ça va être géant !

Je m'emparais d'un verre de grenadine et trinquais avec elle en riant.

- Je suis certaine qu'on fera la meilleure recette!

Je bu mon verre d'un trait.

- Aaaah ~

Amy trinqua avec moi, toujours souriante.
Elle est très agréable comme fille. Peut être un peu bizarre sur les bords et quelques peu… envahissante, mais très agréable. Et elle a la bonne humeur communicative aussi.
Je suis certaine qu'on fera la meilleure recette !
Évidemment ! Qui résisterait à deux jolies jeunes filles entourées de bonbons ? C’est tout bonnement impossible ! Ils vont tous accourir et se jeter sur nos friandises !
Je lui adressai un clin d’œil avant de jeter un coup d’œil au ciel magiquement bleu. Il faisait un beau soleil. Rien de mieux pour une journée comme celle-ci. Et il faisait agréablement doux. On était bien. Je m’approchai du stand, remis en place quelques petits trucs. J’avais toujours été un peu maniaque sur les bords.
Non, j’aime que tout soit en ordre. C’est tout.
Habillées plus décontractées, nous avions troqué nos uniformes pour une tenue un peu plus confortable. Et j’avais adopté la coiffure de ma partenaire pour la journée.
Heureusement que j’avais les cheveux aussi longs !
Mais les deux couettes hautes ajoutaient cette touche enfantine et toute mutine qui m’apparaissait bien aller avec ce que nous vendions aujourd’hui. Et puis, nous étions là aussi pour nous amuser. Il fallait en profiter pour se détendre un peu.
Dis Amy, tu pourras t’occuper des Barbes à Merlin ? demandai-je tout en me tournant vers la concernée. Non, parce que je suis empotée comme pas deux. Je serais capable de faire bruler le tout alors…
La mine déconfite, je lui adressai mon regard de chien battu. Personne ne résistait à ça.

Une envie de sucre.
Ce matin, je m'étais réveillé avec une furieuse envie de sucre. De bonbons pour être exact. En fait, c'est depuis que j'avais entendu qu'Amarrah et cette Amy avait ouvert un stand de bonbon pour cette Kermesse.
Oui, finalement, je m'était retrouvé tout seul et n'avait pas eu la motivation d'ouvrir un stand. A la place, ma bourse pleine de galions, j'étais fin prêt à dépenser mon argent.
Donc, marchand dans les allées, je cherchait ce stand de bonbon. Il faisait chaud. Un beau soleil peu de nuage et une légère brise. Dumbledore devait y être pour quelque chose. Un temps comme ça, en hiver, c'était du jamais vu.
Pour éviter de me retrouver en une sorte de flaque d'eau, j'avais mis un short blans et large avec un marcel blanc et une chemise bleu à fleur blanche.
"Ben t'a l'air fin comme ça toi..."
Oui, bon, c'était pas la meilleur des tenues que j'avais. Mais il faisait beau, ça sentais 'était et j'avais envie d'en profiter...
"Oui, mais les tongues quand même..."
Ben c'est bien connu, c'est tout ou rien.
Pourtant, malgré ma tenue, légère, j'avais chaud. Je fis apparaître un éventaille clolorée et commençait a me rafraichir.
"Dommage, t'as juste oublié les lunettes..."
OO
Les lunettes. ça cassait tous! J'avais pas de lunettes de soleil T.T

Tandis que j'étais en proie à mes tourments, je passais devant un stand plein de couleur. Je m'arrêtais, fit prudemment chemin en marche arrière et identifia la banderole "Sugar Paradise"
ça devait être là....
Je me dirigeais donc vers les jeune filles qui me faisait dos et qui semblait tenir le stand.
La douce odeur du sucre emplit mes narines....Mmmmmh du sucre....
Un peu intimidé, je pris la parole:

-Euh, excusez moi, c'est bien le stand de bonbon?

"Crétin, t'as qu'a regarder pour voir que y'a des bonbons partout...Nan mais je vousjure des fois..."

AMARRAH - "Dis Amy, tu pourras t’occuper des Barbes à Merlin ? Non, parce que je suis empotée comme pas deux. Je serais capable de faire bruler le tout alors…"

Elle me fit une moue à laquelle on ne pouvait pas résister et j'acceptais avec joie ^^
Une voix masculine résonna derrière nous.

JIRO - "Euh, excusez moi, c'est bien le stand de bonbon?"

Je me retournais, sourire aux lèvres. Kirisaki Jiro, gryffondor, si je ne m'abuse. Il avait l'air hésitant, c'était un timide.
Roh c'est trop mignon.

- Oui mon chou, répondis-je avec un clin d'oeil qui montrait que je plaisantais. Qu'est-ce qui te ferait envie?

Amy ne rechigna pas et accepta avec joie. Je lui souris une nouvelle fois avant de me tourner vers les bonbons. Ils me faisaient envie quand même. Ça se verrait si j’en prenais un ?
Sans doute pas, non. Mais pense un peu à tes hanches !
Euh, excusez moi, c'est bien le stand de bonbon ?
Je ne reconnus pas tout de suite la voix à l’intonation timide, mais j’étais sûre de l’avoir déjà entendue. Aussi me retournai-je cependant que Amy demandait au nouveau - et premier - client ce qu’il désirait. En un coup d’œil, je sus immédiatement qui il était. Et, sans m’en rendre compte, je criai, folle de joie :
Jiro ! Je suis contente de te voir ! C’est gentil de passer ! Je savais pas que tu aimais les bonbons ! Tu veux quoi ? Laisse Amy, je vais le servir ! Tu sais que tu es notre premier client ?
Bon, ok je dois avoir l’air d’une folle. Je dois beugler comme une vache. Il va sans doute s’enfuir encourant, en criant que je devais certainement être un monstre.
Mais j’étais vraiment heureuse de le voir.

- Oui mon chou. Qu'est-ce qui te ferait envie?

"Oh non, pas elle!" Je reconnue Amy au premier coup d'oeil. Elle n'étais pas particulièrement méchante ni rien. Elle était juste...bizarre... Encore plus que moi. Elle ça se sentait, comme une aura palpable, alors que moi non...
"Jiro, mon tout beau, c'est quoi ce délire d'aura?"
"Une impulsion du moment..."
"Et cette manière de te vanter?"
"Ben personne ne me vante alors bon..."
"Tsss, irrécupérable"
"Merci"

Heureusement, Amarrah fut là pour me tirer des griffes de cette étrange créature nommé Amy et qui adorais tout savoir sur tout lemonde (rien que ça, c'est vachement effrayant...)

Je savais pas que tu aimais les bonbons ! Tu veux quoi ? Laisse Amy, je vais le servir ! Tu sais que tu es notre premier client ?

"Houlà!!! Trop de chose pour toi mon petit, allez, dans un grand élan de gentillesse (que tu payera pus tard), je veux bien t'aider...D'abord, un graaaaand sourire et les yeux qui brillent. Voilà, ensuite réponds au fur et à mesure attends:
"Jiro ! Je suis contente de te voir ! C’est gentil de passer !".A toi:

-Amarrah! Moi aussi je suis content. Hey! T'as pas encore compris que je suis TRES gentil...

"Bon, arrête de te lancer des fleurs, mais jusque là, ça va. On continue"Je savais pas que tu aimais les bonbons ! Tu veux quoi ? Laisse Amy, je vais le servir !"":

-J'adore les bonbons! Depuis tout petit petit. D'aprés moi tout le monde aime les bonbons, c'est pas possible autrement. Oh et est-ce que vous avez ce sorte de grosse sucettes rondes et plates de toutes les couleurs?

"Et oui, Amy, laisse-là s'en occuper par pitié de moah!!!"
"Je ne relèverais pas...Mais l'idiot, t'as les yeux qui un peu trop. C'est juste un sucette tu sais..."
"Oui, mais j'adore ça!!"
"On passe: Tu sais que tu es notre premier client ?"

-Ah bon? Comment ça se fait?

"Ma théorie des bonbons en prends un sacré coup là..."
"Pour ça que je t'ai dis mille fois de ne pas théorisé, t'es trop nul pour ça..."

Amarrah s'empressa de servir Jiro à ma place. Je fut assez surprise de cette réaction. Visiblement ils s'étaient déjà croisés? Je la laissais faire et m'affairai auprès d'autres clients tout en les surveillant du coin de l'œil.
Un gryffondor et une serdaigle, cela serait certainement un heureux couple!
En tout cas ils semblaient déjà en bonne voie pour. J'adorais assister à la naissance des idylles.
Je me décidais à mettre mon grain de sel et m'approchais du jeune asiatique tandis qu'Amarrah partait récupérer la sucette qu'il lui avait demandé.

Je me penchais au dessus du comptoir et lui demandait de façon à ce que ma camarade ne nous entende pas:

- C'est ta petite amie? Je suis surprise parce que ça ne fait pas longtemps qu'elle est là - tu n'as pas perdu de temps- mais c'est très bien, pas besoin de vous cacher pour moi

Évidemment, je savais qu'il n'en était rien mais j'avais très envie de voir sa réaction. Pour l'instant, je lui souriais innocemment.

- C'est ta petite amie? Je suis surprise parce que ça ne fait pas longtemps qu'elle est là - tu n'as pas perdu de temps- mais c'est très bien, pas besoin de vous cacher pour moi

Quand je dis que cette fille est bizarre. Pourquoi sort-elle toujours des trucs étranges? Comme ça, sans paraître gênée ni rien. Et puis c'est quoi cette insinuation? Comment ça je perd pas mon temps? Je trouvais ça assez méchant pour Amarrah. S'être trouvé un ami devait-il forcément aboutir à ce genre de suposition chez les autres?
Cet Amy ne me disais rien qui vaille.
Et moi, pauvre abruti que je suis, j'étais entrain de polémiquer dans ma tête au lieu de démentir. Bah, valait mieux, répondre trop vite aurait été suspect.
Je voulais juste qu'elle arrête avec ses supositions. Aussi, je pris un ton assuré et me penchant vers, je lui dis doucement pour qu'Amarrah ne nous entende pas:

-Et même si c'était le cas, dis-moi en quoi ça te regard...?

Il eut un instant d'hésitation, il sembla débattre avec lui-même puis finalement il répondit d'un ton qui se voulait assuré:

- "Et même si c'était le cas, dis-moi en quoi ça te regarde...?"

Oh Hoooo Mais quelle réaction intéressante! Cette sorte de défiance dans la voix, c'était tout à fait intéressant: il semblait très protecteur. Et il n'avait pas nié: inconsciemment il en avait probablement envie.

- Ça ne me regarde en rien bien sur, répondis-je avec un autre clin d'œil, mais si j'étais toi je ferais attention, il y a des rumeurs comme quoi des serpentards tenteraient de la débaucher

Comme toute personne bien informée, je savais qu'Amarrah avait découché il y a peu de temps et qu'elle avait été vue sortant du dortoir de Matsushita Heiji, l'homme à femme. Je déplorais cela, ce Jiro ici présent serait certainement de meilleure compagnie que n'importe quel serpentard, et évidemment il serait un bien meilleure choix pour vivre une relation saine et équilibrée...
Avant qu'il ne puisse me questionner je m'esquivais et rejoignis d'autres clients qui attendaient impatiemment leur tour.

- Ça ne me regarde en rien bien sur, mais si j'étais toi je ferais attention, il y a des rumeurs comme quoi des serpentards tenteraient de la débaucher

"Je la déteste, je la déteste, je la déteste!!!!"
"Pourquoi? Elle a l'air cool non?"
"Oui, ben toi alors..."
Je ne savaispas de quoi elle parlait. Et je faisais tout pour ne pas montrer ma curiosité. Je me faisais pitoyablement pensées ç une vieille femme au foyé airi et maniaque en quête du moindre potins sur ses chers voisins.
"Honteux"
"Je suis bien d'accord..."
Bref, il lui fallait une réponse. Je lui soufflais une nouvelle fois toujours en souriant:

-Amarrah est une grande fille. Elle fait ce qu'elle veut et n'a de compte à rendre qu'a elle même.

"Maintenant, Amarrah, si tu pouvais revenir, ça serait sympas, je vais pas tenir longtemps moi, avant de fuir en courant!!!!"

Une sucette. Jiro voulait une sucette. Parfait. Avec un immense sourire, je partis lui chercher sa commande, laissant Amy en sa compagnie. Mes salutations plutôt chaleureuses avaient semblé lui faire un peu peur avant qu’il ne se mette à rougir très fortement, le regard brillant. Au moins, ça avait semblé lui faire plaisir. Di coin de l’œil, je les vis discuter apparemment très sérieusement et Jiro ne parut pas content au bout d’un moment.

Amy lui a dit quelque chose de désagréable ? Ça m’étonne, elle qui est si douce et attentionnée d’habitude ?

Quoiqu’elle pouvait tout aussi bien se montrer très mesquine, tapant là où ça fait mal. Je fronçai les sourcils, légèrement inquiète. Pas que Jiro était un gentil petit garçon sans défense, non, mais je l’appréciais bien et il était quelqu’un d’adorable. Savoir que Amy pouvait lui être désagréable me mettait mal à l’aise.

Peut-être faut-il que je me dépêche ?[i]

Heureusement, Sakura arriva, me sauvant la mise. J’accourus, la sucette en mains, ce pendant que la Japonaise me saluait chaleureusement :

Bonjouuur !

[i]La joie de vivre personnifiée cette fille. C’est un vrai rayon de soleil !

Bonjour Sakura, je suis contente que tu sois venue, lui répondis-je tout sourire. Tiens, ta sucette Jiro. Cadeau pour toi, notre premier client ! fis-je au garçon avec un clin d’œil avant de rajouter tout bas : Tout va bien ? Amy t’a dérangé ?

Il est vraiment très réussi ton stand Amarrah, il donne envie de tout manger !!

Merci, répondis-je alors que Jiro ne m’avait toujours pas donné d’explication. Que choisis-tu alors ? Ne nous dévalise pas tout de même hein ? raillai-je avant de rire.

Sakura se tourna vers Jiro, intimidée, et le salua sous mon regard amusé. Du coin de l’œil je regardai Amy qui nous fixait, l’air inquisiteur. Comme si elle attendait que l’un de nous fasse une gaffe ou n’importe et qu’elle puisse se mettre ça sous la dent.

Une vraie fouine.

Que choisis-tu alors ? Ne nous dévalise pas tout de même hein ?

C'était extremement dur de devoir choisir parmi la quantité incroyable de bonbons représentés et j'avais toujours eu du mal pour me décider.

-Qu'est-ce que tu me proposes ? Est-ce que se serait possible d'avoir un peu de tout ?

je réfléchis un peu puis demandai également :

-Et est-ce que tu en as avec des effets spéciaux ? ou d'autres aux fruits, tu pourrais aussi me faire un paquet avec des bonbons fruités, quelques chose de ce genre ?

J'eu un sourire en coin. Je savais que Jun aimait les fruits, où en tout cas j'avais remarqué qu'il buvait souvent des jus de fruits étonnants, alors j'aimerais bien lui en offrir. D'ailleurs j'avais envie d'en offrir à tout le monde maintenant que j'étais là.

-Attend, désolée je vais t'embrouiller et je te demande beaucoup, tu pourrais me faire trois paquets avec un peu de tout et un avec des bonbons fruités s'il te plait ?

J'esperais que j'avais été claire et que ce n'était pas trop demander à Amarrah. J'offrirais un paquet à Lyzz, un à Heiji et un à Jun, le dernier étant pour moi.

-Bonjouuur ! Il est vraiment très réussi ton stand Amarrah, il donne envie de tout manger !!

Je me retournais d'un bloc vers ma sauveuse. Je reconnu rapidement Sakura, mais je ne pus m'empêcher de lui faire un immense sourire. Sauvé!

-Salut Shin-kun ! Tu vas bien ?

Je m'inclinais légèrement sans me dépertir de mon sourire. Elle semblait un peu tendu de me parler, mais je décidais de ne pas relever. Ce n'étais peut être qu'une impression...:

-Bonjour, Sakura-chan. ça va et toi?

Elle voulais jouer à parler japonnais? J'étais bien décidé à la suivre, même si ça ne m'enchantais pas plus que ça. Je ne me voyais pas comme Japonnais. Pour moi, même si j'aimais le Japon, j'étais avant tout un américain:

Bonjour Sakura, je suis contente que tu sois venu. Tiens, ta sucette Jiro. Cadeau pour toi, notre premier client !

''Yattaaaaa!!!
Une sucette gratos!''
Pour la peine, je sautais sur Amarrah et lui plaquais un bisou sur la joue en m'écriant "merci" une bonne vingtaine de fois, avant de réaliser et de virer au rouge tomate...
"L'idiot, déstresse, le rouge, ça va pas du tout avec le bleu, déjà que t'a pas de lunette..."
ahem
Merlin, qu'est-ce que je venais de faire? Et devant Amy en plus...Et Sakura, si elle ledisait à Lyzabeth, j'étais cuit... Bof, je dévidais que je faisais encore ce que je voulais, un point c'est tout. Amarrah me demanda doucement:

Tout va bien ? Amy t’a dérangé ?

Je lui répondis sur le même ton:

-ça va. Ne t'inquiète pas, il en faut beaucoup pour me déranger...

Je lui fit un clin d'oeil et entamais derechef ma sucette et la léchant avec avidité. Que c'est bon!!!

Pour me remercier Jiro plaqua un baiser sur ma joue tout en me remerciant de nombreuses fois, très chaleureusement. Et alors qu’il se détachait de moi, j’aperçus ses deux joues rouges comme deux tomates bien mûres. Je souris, contente de lui faire autant plaisir avec une simple sucette. Sakura, de son côté, passa une commande assez étonnante mais j’accédai à sa requête sans rechigner. Elle avait l’air très heureuse de sa demande et j’étais là pour servir les clients.

Ça va, ne t’inquiète pas. Il en faut beaucoup pour me déranger… murmura Jiro en réponse à ma question, cependant que je remplissais un troisième sac plein de bonbons.

Il m’adressa un clin d’œil complice.

Très bien, lui répondis-je dans un sourire chaleureux. Alors de quoi parliez vous pour que tu sembles si irrité ? Elle t’a dit quelque chose de méchant ?

Je savais que je venais d’être très sournoise sur ce coup là, mais la scène à laquelle j’avais assistée entre Amy et lui me titillait sans que je sache pourquoi. L’air de rien, je me déplaçai jusque vers la Japonaise, surveillant toujours Jiro du coin de l’œil qui dégustait sa sucette multicolore avec un plaisir non feint.

Gourmand va !

Tiens Sakura, ta commande. J’espère que je n’ai rien oublié ! Tu n’auras qu’à revenir, si c’est la cas. D’accord ?

Je lui annonçai le total, m’amusant comme une petite folle à jouer à la commerçante.

Très bien. Alors de quoi parliez vous pour que tu sembles si irrité ? Elle t’a dit quelque chose de méchant ?

BAM...
Ze question piège. Enfin, piège pas tellement, parce que c'est pas comme si j'essayais de lui cacher quoique se soit, donc techinquement, elle me posait une simple question à laquelle je pouvais répondre ou pas...
"Alors, mon bon Jiro, tu va lui dire la vérité ou paaaaas????"
Honnêtement, je ne vois pas pourquoi je lui mentirais, aprés tout, j'avais pour objectif d'êtrelemaximum honnête avec les autres, quitte à les blesser.
Dégustant ma sucette, je la suivais alors qu'elle préparais la commande de Sakura et lui répondais à voix basse:

-Tu sais, Amy est un peu étrange. Je dis pas ça contre elle, mais je le ressens comme ça. Elle s'amuse à se mêler de la vie des autres. Et de nous voir amis, elle à insinuée quel'on été plus et que je devais me méfier d'un serpentard qui voudrait te dévergonder. C'est tout, rien de bien méchant en faite.

Tu sais, Amy est un peu étrange. Je dis pas ça contre elle, mais je le ressens comme ça. Elle s'amuse à se mêler de la vie des autres. Et de nous voir amis, elle a insinué que l'on était plus et que je devais me méfier d'un Serpentard qui voudrait te dévergonder. C'est tout, rien de bien méchant en fait.

La main encore tendue avec la monnaie de Sakura entre les doigts, je me stoppai dans mon élan. La réponse de Jiro repassa en boucle dans ma tête, cependant que j’étais comme paralysée. Hébétée, j’analysais la situation. D’un côté, je pouvais partir tout de suite étriper Amy pour avoir parlé de ça comme si c’était n’importe quelle banalité de tous les jours ; de l’autre, je devais répondre à Jiro, soit pas l’affirmative, soit par la dénégation. Je n’étais pas tellement sûre de l’attitude à adopter, non pas que j’aie honte d’avoir passé la nuit avec ce Serpentard, loin de là, mais plutôt qu’Amy était maintenant au courant et pouvait se permettre de colporter n’importe quel ragot à mon sujet dans toute l’école. Peu m’importait l’opinion des autres, il était vrai, mais être dès lors cataloguée comme étant LA fille facile de tout Poudlard ne m’enchantait guère.

Mais merde, je n’ai pas à me justifier. Je me sentais seule, j’avais mal, et il était là. J’ai écarté les cuisses, voilà tout. En quoi c’est mal de se payer du bon temps pour évacuer le stress ?

C’est vrai rien de bien méchant, acquiesçai-je. Bien que je n’aie pas vraiment besoin d’un Serpentard ou de quelqu’un d’autre pour me dévergonder ! ris-je.

Pourtant mon rire sonna d’une drôle de façon à mes oreilles. Il résonna lamentablement, comme étouffé. Il sonna faux à souhait. Et je ramenai lentement ma main contre moi.

Non, je n’ai vraiment besoin de personne pour ça. Mais c’est loin d’être une fierté.

C’est vrai rien de bien méchant. Bien que je n’aie pas vraiment besoin d’un Serpentard ou de quelqu’un d’autre pour me dévergonder !

Pas bon.
Pas bon du tout même.

Fallais que je fasse quelque chose. J'attrapais le bras d'Amarrah en souriant à Sakura qui attendait sa monnaie et lui lançait:

-Désolée Sakura, réunion de crise, tu peux attendre deux minutes. Tu peux parler avec Amy où si tu as autre chose à faire, tu peux y aller, je te ramènerais ta monnaie moi même.

Et sans lui lancer le temps de répondre, je tirais Amarrah dans un coin reculer pour pouvoir lui parler tranquillement:

-Amarrah, regarde moi. Ne t'affole pas ok? Je n'ai fais que te rapporter les insinuation qu'Amy m'a faites. Je la connais, elle est bizarre, mais on peut lui faire confiance, Cette fille doit croire qu'elle sert un dessein supérieur en ce mêlant de nos vies où je ne sais quoi. Mais c'est pas important.


Je fis une pause pour reprendre ma respiration. Je la connaissais peu, mais ce que je voyais sur son visage ne me plaisais pas du tout. Je devais changer ça:

-Ecoute, ne te méprends pas d'accord? Je ne te demande rien. Je suis ton ami, pas ton père. Tu es bien assez grande pour prendre tes décisions. Tu fais ce que tu veux, je n'ai pas à te juger ni même à te demander des comptes, personnes n'a ce droit si ce n'est toi. Et si jamais tu prends des décisions qui te font souffrir, tu peux venir m'en parler. De ce qu'Amy dis ou de ce que les autres disent, on 'en fout, enfin, moi, je m'en fout et je ne m'en porte pas plus mal. Alors ne me mens pas d'accord? T'inquiète pas, tout va bien.

Comme à travers un voile, je voyais Sakura me sourire de toutes ses dents, ses paquest entre ses mains. Elle attendait sa monnaie. Je le savais, pourtant je ne bougeais pas. Et avant que je n’aie pu esquisser le moindre geste, je sentis qu’on me tirait par la bras, ne me laissant que très peu de moyen pour protester. Et la voix chantante de Jiro raisonna à mes oreilles bourdonnantes.

Désolé Sakura, réunion de crise, tu peux attendre deux minutes. Tu peux parler avec Amy où si tu as autre chose à faire, tu peux y aller, je te ramènerais ta monnaie moi même.

Je me laissai faire, complètement hébétée et trop amorphe pour lui demander ce qu’il était en train de faire. Lorsqu’on s’arrêta, je m’aperçus à peine qu’il m’avait emmenée dans un coin plus au calme. Il aurait pu être en plein milieu de la Grande Salle avec tout le monde qui nous regarde que je n’aurais pas plus réagi.

Amarrah, regarde moi.

Comme par automatisme, je levai mes yeux embués vers lui. Je le voyais à peine. Il n’y avait que les deux billes foncées qui lui servaient d’iris qui ressortaient, me fixant avec tant d’intensité que je pouvais presque sentir leur contact sur moi.

Ne t'affole pas ok ? Je n'ai fait que te rapporter les insinuation qu'Amy m'a faites. Je la connais, elle est bizarre mais on peut lui faire confiance. Cette fille doit croire qu'elle sert un dessein supérieur en se mêlant de nos vies où je ne sais quoi. Mais c'est pas important.

Il s’arrêta pour reprendre son souffle et je pris ce temps pour analyser ce qu’il me disait. J’avais eu une théorie semblable au sujet d’Amy, elle avait toujours l’air de penser être envoyée par je ne sais quelle divinité d’on ne sait où pour être après les gens comme elle l’était.

Ecoute, ne te méprends pas d'accord ? Je ne te demande rien. Je suis ton ami, pas ton père.

Combien de fois j’avais entendu des remarques désagréables, des reproches sur ma conduite un peu volage ? Combien de fois avais-je été blessée parce que les autres ne voulaient pas comprendre, ne prenaient pas le temps de comprendre pour quoi j’agissais ainsi. Non, ils voyaient simplement ce qu’on disait de moi et c’était tout. Il n’y avait rien d’autre à côté.

Tu es bien assez grande pour prendre tes décisions. Tu fais ce que tu veux, je n'ai pas à te juger ni même à te demander des comptes, personne n'a ce droit si ce n'est toi. Et si jamais tu prends des décisions qui te font souffrir, tu peux venir m'en parler. De ce qu'Amy dit ou de ce que les autres disent, on 'en fout, enfin, moi, je m'en fous et je ne m'en porte pas plus mal. Alors ne me mens pas d'accord ? T'inquiète pas, tout va bien.

J’avais bizarrement chaud au cœur d’entendre de telles paroles. Il était si rare que l’on réconforte des gens tels que moi, qui se fichent pas mal de foutre le merdier tant qu’ils peuvent s’amuser comme ils le souhaitent. J’avais toujours été vue comme étant le vilain petit canard. Et on en prenait pas le temps de comprendre un vilain petit canard. Jiro lui ne me connaissait qu’à peine et il me comprenait déjà bien plus que beaucoup d’autres. Les yeux à nouveau baissés, j’eus un petit rire sans joie.

Je ne mentais pas, répliquai-je, la voix monocorde. Je n’ai besoin de personne pour me dévergonder. Et j’en suis bien consciente. Ce n’est pas un problème pour moi d’habitude, mais…

Je déglutis difficilement, le goût de la bile envahissant ma bouche, me filant la nausée.

Mais, repris-je, là je n’en suis pas très fière. Je sais que je me conduis mal, mais j’ai pas vraiment envie de me conduire autrement d’un autre côté. Et je ne fais de mal à personne. Il le voulait. Il voulait cou.. Faire ça avec moi. Il le voulait.

Je me mordis la lèvre. Parfois je me dégoûtais moi-même.

Je ne mentais pas. Je n’ai besoin de personne pour me dévergonder. Et j’en suis bien consciente. Ce n’est pas un problème pour moi d’habitude, mais…
Mais, là je n’en suis pas très fière. Je sais que je me conduis mal, mais j’ai pas vraiment envie de me conduire autrement d’un autre côté. Et je ne fais de mal à personne. Il le voulait. Il voulait cou.. Faire ça avec moi. Il le voulait.

-Qui t'as dis que je disais que tu mentais sur ça? Tu mènes ta vie comme elle te chante, c'est clair? Et au dernière nouvelles, faire ça n'est pas un crime. Techniquement, tu ne fais rien de mal. Personnellement, je me fiche d'avec qui tu passe tes nuits, ça te regarde. Et avoir, ce genre de vies ne regardes que toi. C'est pas une questions de se conduiremal ou pas, c'est une question de s'épanouir et d'être heureux.Je me fiche aussi de ce que ce type voulait. Tu n'as pas à te justifier. Je veux juste savoir si tu regrettes.

Bon sang, nan mais quelle idée de parler de ça avec moi hein? Moi et mon côté bon Samaritain
"Quand je dis que tu devrais m'écouter plus souvent, laisse là toute seule et bouffe ta sucette!"
"Ta gueule"
"..."
Je le savais qu'elle était fragile et accordait trop d'importance aux convention et à la normalité. En fait, je le sentait plus que je ne le savait. Et çame faisait bizarre, vu que pour moi, seul le bonheur importait. Et on pouvait faire ce que l'on voulait pour l'obtenir du moment que ça n'empiétais pas sur celui des autres. Un genre de "ma liberté fini là où commence celle des autres"

Qui t'a dit que je disais que tu mentais sur ça ? Tu mènes ta vie comme elle te chante, c'est clair ? Et aux dernières nouvelles, faire ça n'est pas un crime. Techniquement, tu ne fais rien de mal. Personnellement, je me fiche d'avec qui tu passes tes nuits, ça te regarde. Et avoir ce genre de vie ne regarde que toi. C'est pas une question de se conduire mal ou pas, c'est une question de s'épanouir et d'être heureux. Je me fiche aussi de ce que ce type voulait. Tu n'as pas à te justifier. Je veux juste savoir si tu regrettes.

Je tiquai, tous les muscles tendus. Regretter. Le mot tourna dans ma tête comme une toupie. Regretter. Est-ce que j’avais jamais regretté quelque chose dans ma vie ? Sans doute que oui, mais j’avais pour politique de vivre avec des remords plus qu’avec des regrets. Je regrettais juste avoir été séparée de ma sœur trop tôt et par ma faute. Le reste je m’en foutais pas mal. Je n’avais besoin de rien ni de personne. Juste de moi-même m’accordant avec mes envies. Le reste passait au second plan. Et quand je veux quelque chose, je fonce tout droit pour l’avoir ; coûte que coûte. C’était alors tout ce qui m’importait. Alors regretter, non sûrement pas.

Tu veux savoir si je regrette, répétai-je d’une voix molle. Mais regretter quoi ? De m’être donnée à lui pour un peu de plaisir, pour une nuit, alors je ne connais même pas son prénom ? Non, pas vraiment non. Si tu veux tout savoir, je l’ai déjà fait ça. Et pas qu’une fois. Regretter quoi ? De me conduire comme la dernière des garces ? Non plus. C’est ce que je suis alors pourquoi le nier ? J’ai encore assez de culot pour le dire et assez de fierté pour l’assumer ne serait-ce qu’un minimum. Regretter quoi ? D’avoir voulu oublier le temps d’une partie de jambes en l’air que mon cœur se déchire en deux toutes les cinq secondes ? Encore moins. J’ai toujours été assez égoïste pour me servir des gens comme il me plait. À ma guise. Selon ce que moi je veux, sans tenir compte des autres et de leurs désirs. Jamais.

Je m’arrêtai, le souffle court. Je sentais mes joues rougies par tout le maelstrom d’émotions qui me traversaient.

Mais alors qu’est-ce que je regrette finalement ? repris-je après un moment. Ce que je regrette c’est de ne pas éprouver le moindre scrupule à recommencer à nouveau dès que j’en éprouverai le besoin. Ce que je regrette c’est de ne jamais rien regretter dans ma putain de vie de sale chienne. Voilà ce que je regrette.

Tu veux savoir si je regrette. Mais regretter quoi ? De m’être donnée à lui pour un peu de plaisir, pour une nuit, alors je ne connais même pas son prénom ? Non, pas vraiment non. Si tu veux tout savoir, je l’ai déjà fait ça. Et pas qu’une fois. Regretter quoi ? De me conduire comme la dernière des garces ? Non plus. C’est ce que je suis alors pourquoi le nier ? J’ai encore assez de culot pour le dire et assez de fierté pour l’assumer ne serait-ce qu’un minimum. Regretter quoi ? D’avoir voulu oublier le temps d’une partie de jambes en l’air que mon cœur se déchire en deux toutes les cinq secondes ? Encore moins. J’ai toujours été assez égoïste pour me servir des gens comme il me plait. À ma guise. Selon ce que moi je veux, sans tenir compte des autres et de leurs désirs. Jamais.
Mais alors qu’est-ce que je regrette finalement ? Ce que je regrette c’est de ne pas éprouver le moindre scrupule à recommencer à nouveau dès que j’en éprouverai le besoin. Ce que je regrette c’est de ne jamais rien regretter dans ma putain de vie de sale chienne. Voilà ce que je regrette.

-Est-ce si mal? Je veux dire, prendre du plaisir quand on en veux, pleurer quand on veux, de ne pas avoir de regrets? Soyons honnête, le but du jeu, c'est bien d'être heureux avec le minimum de regrets non? Regretter de ne jamais regretter, c'est pas un peu mauvais de ta part? Tu mènela vie que tu veux, cède à tes besoins et envies et tu as peu de regrets. Combien de personne arriverai à vivre comme tule fais? Tu suscite la jalousie, c'est normal, tu fais ce que la quasi totalité humaine désire. Moi, je ne trouve pas que tu sois garce. Pourquoi le serais-tu?

J'étais un peu révolté et un peu peiné del'image qu'elle avait d'ellemême. Je la voyais totalement différente. Ce que je voyais, c'était une jeunefille qui s'ssume tant bien que mal,mais qui fait trop attention à la moral. Et j'avais envie de lui foutre une baffe pour qu'elle se rende compte de ce qu'elle était et de ce qu'elle faisait. Si elle croyais être la première à agir comme elle le faisait... Il n'y avait rien demal. Tout ce qui importait, je nele répèterais jamais assez, c'estle bonheur.

Tiens Sakura, ta commande. J’espère que je n’ai rien oublié ! Tu n’auras qu’à revenir, si c’est la cas. D’accord ?

-Pas de problème, merci beaucoup

Je lui donnais la monnaie et écoutais d'une oreille la discussion entre Jiro et Amarrah. Ils avaient l'air d'être déjà proches. Et Jiro semblait même troublé. Il s'excusa et emprunta même Amarrah pour lui parler en privé. J'étais un peu désapointée mais contente de mes achats. J'esperais qu'Heiji n'était pas du genre à détester les sucreries.

Faute de pouvoir dire aurevoir à Amarrah je fis un léger signe à Amy et pris le chemin de retour vers mon stand.