Lecture attentive.. vraiment? [Anissa]

Invité

Il était tard. Il était même très tard. Plus aucun serdaigle n'était présent dans la salle commune. Etait-elle vraiment vide? Regardez de plus près, dans ce fauteuil en face du feu. Assis sur le cuir d'une façon nonchalante, mes longues jambes étendues devant moi pour profiter de la chaleur, j'étais complètement absorbé dans un roman moldu que j'avais découvert lors d'une de mes virées dans ce monde. Ma famille était 100% pure, mais la culture moldue m'avait toujours intrigué. Voulant toujours tout savoir sur tout depuis mon enfance, j'avais commencé depuis peu la lecture de livres non-sorciers, et je devais avouer qu'ils étaient passionnants.

Je sentais la chaleur du feu sur moi, et mes cheveux devaient sans doute briller encore plus que d'habitude, le blond jouant avec les reflets oranges des flammes, comme lorsque j'étais en Californie et que le soleil avait la même intensité lumineuse. Je tournais la page du volume. L'histoire en était à son paroxysme, et j'étais tellement concentré qu'aucun bruit ne parvenait à mes oreilles.

Je ne pouvais pas dormir, une insomnie. Pour ne pas réveiller mes amies, je quittais le dortoir pour aller lire en bas. En haut des escaliers, je m'attendais à trouver la salle commune dans un noir silencieux. Mais pourtant, le feu crépitait encore vivement.Des jambes dépassaient d'un fauteuil. Je m'approche doucement, intriguée. Qui peut bien être encore là par cette heure?

Plongé dans un livre, un superbe garçon lisait. Je ne m'attache pas au physique,mais là, ne pas reconnaitre que ce garçon ressemblait à un dieu, c'était comme de prétendre que les livres n'apportent rien ou sont ennuyeux.Dans ses yeux concentrés se reflétaient les flammes de la cheminée. Ses cheveux blonds brillaient de mille reflets. Il était époustouflant.

Je sens le rouge me monter aux joues. Je respire un bon coup, peut être un peu bruyamment, et je dis :

- Salut. Toi aussi tu ne dors pas ?

Invité

Mes yeux passaient d'une ligne à l'autre à une vitesse étonnament rapide, entraîné comme je l'étais à lire tout ce qui me tombait sous la main. J'en étais au beau milieu, et le style de l'auteur était si fluide que j'avais l'impression d'être moi-même au coeur de l'intrigue. J'adorais ce genre de roman, et je devais avouer que ceux qui étaient moldus me donnaient bien plus satisfaction en ce moment. Si Heiji m'entendait, je suis sûr qu'il ferait une crise cardiaque, mais enfin. Les absents ont toujours tort, n'est ce pas?

J'étendis encore un peu mes jambes, si c'était possible, car le feu commençait lenteent à mourir, et le froid s'emparait lentement de moi. J'aurai pû le ranimer d'un coup de baguette, j'en étais conscient, mais j'étais tellement plongé dans mon livre que je ne pouvais me résoudre à le quitter ne serait-ce que le temps de lancer un sort.

Salut. Toi aussi tu ne dors pas ?

Une voix me tira, bien malgré moi, de ma lecture. Levant les yeux, j'aperçus qu'en effet, une fille était devant moi. Elle avait l'air intimidé, ferais-je si peur que ça? Merlin, mon meilleur ami avait sûrement plus déteint sur moi que je ne voulais le croire. laissant mon livre ouvert mais gardant les yeux posé sur elle, je souris.

- L'appel de la lecture était plus fort que le sommeil, je présumme.

Voyant qu'elle n'avait, elle, rien qui puisse justifier sa venue, j'ajoutais:

- Problème d'insomnie?

Au son de sa voix, je sens une drôle de boule dans mon ventre. Il a un accent américain.Il sourit. A croquer vraiment. Mon cerveau me répète sans cesse : ne t'attache pas au physique, ne t'attache pas au physique. Facile à dire. Ce sourire...Non mais je suis stupide, parfois.Il suffit que je vois ce garçon pour que mes principes tombent en lambeau... Bravo. Je me demande pourquoi je suis à Serdaigle, je n'arrive plus à ordonner mes pensées....Mais ce sourire... Il doit savoir qu'il est beau.Parce qu'il est beau. Encore que c'est un doux euphémisme.

- L'appel de la lecture était plus fort que le sommeil, je présumme.

A ses mots, je souris. Je connaissais bien ça, l'envie de lire poussant à retarder toujours l'heure du sommeil, ne pas éteindre la lumière, vouloir toujours lire une page en plus. Ne serait ce qu'une ligne en plus.Il me demande:

- Problème d'insomnie?

J'hoche la tête, pour signifier mon oui. Je suis drôlement intimidée.Je doit avoir plus besoin de dormir qu'il ne paraît. De plus, j'ai pris conscience que j'étais en pyjamas court, alors je rougis.

- Ca fait des heures que je tourne, alors j'ai préféré descendre.Qu'est ce que tu lis ?demandé-je en souriant, espérant que mon sourire et la conversation lui empêcherait de remarquer ma tenue

Invité

Décidément, je ne pouvais m'empêcher de parler avec cet accent qui avait été le mien durant 15 ans. Mais enfin, en vue de la réaction de la jeune fille e face de moi, je me dis que ce ne devait pas etre un désavantage, d'autant plus que cela me distinguais des autres. Il y avait des personnes qui se faisaient remarquer par leurs mauvaises actions, d'autres par leur impertinence. Moi c'était l'accent, une façon tout de même un peu plus classe, non?

Ca fait des heures que je tourne, alors j'ai préféré descendre.Qu'est ce que tu lis ?

Pensait-elle ainsi dévier mon attention? J'avais très bien remarqué qu'elle portait un pyjama qui ne ressemblait aucunement à ceux des garçons de mon dortoir, dans la mesure où celui-ci était vraiment plus court. Cela dit, j'étais en uniforme, la chemise déboutonné et la cravate défaite qui gisait autour de mon cou comme un vulguaire bout de tissus, alors niveau tenue vestimentaire, je pense que je suis celui qui aurait le plus besoin de détourner l'attention. Mais je ne dis rien, me contentant d'un sourire amusé.

Je levais le livre à la hauteur des flammes afin que le titre puisse être visible par la jeune fille. C'était le célèbre roman de Dumas, un auteur moldu, "Le comte de Monte-Cristo". Allait-elle le reconnaitre? Après tout, les sorciers ne s'intéressaient pas tous à la culture moldue.

- Tu connais? lui demandais-je gentiment

Je détaillais le jeune homme.Il avait un look un peu débraillé, ainsi affalé.C'était, j'ai presque honte de le reconnaître, terriblement sexy.En avait il conscience ? Lorsque mes yeux descendirent sur sa chemise déboutonnée, je jugeais bon de ne pas continuer, sous peine de rester bloquer et passer pour une cruche. Il me sauve sans le savoir en me montrant son livre

- Tu connais?

A la vue du livre, j'oubliais totalement pyjamas, insomnie, cerveau en mode OFF et torse sexy. Je fis un grand sourire. Le compte de Monte-Cristo. Il faisait parti des livres que j'avais lu plusieurs fois.Je lui répondis un "Oui" enthousiasme.

- Alexandre Dumas est un de mes auteurs français favoris. C'est drôle, j'ai terminé il y a une semaines "Les trois Mousquetaires", de ce même auteur. [véridique] C'est cool que tu lises des auteurs moldus, c'est rare.

Peu de sorciers s'intéressaient à la culture moldu.Je lui souris.

-Au fait, je m'appelle Anissa, Anissa André.

Invité

La réponse à ma question ne se fit pas attendre.

Alexandre Dumas est un de mes auteurs français favoris. C'est drôle, j'ai terminé il y a une semaines "Les trois Mousquetaires", de ce même auteur. C'est cool que tu lises des auteurs moldus, c'est rare.

Je tendis alors l'oreille, déjà beaucoup plus intéressé par la jeune fille que je ne l'avais été au départ. Ainsi, elle aussi lisait des oeuvres moldues. Je savais que les Serdaigles étaient intelligents et ouverts d'esprits, mais là, j'étais comblé. Vive les bleu et bronze! Hum, pardon.

- Je crois qu'il n'y a pas grand monde dans cette école que la culture moldue intéresse, répliquais-je en faisant référence au peu de personnes présentes dans les cours d'Etude des Moldus proposés par Poudlard.

Au fait, je m'appelle Anissa, Anissa André.

Avec une moue malicieuse, je lâchais mon livre et attrapais la main de la jeune fille, que je serrais.

- William Petterson, enchanté, dis-je avec un sourire charmeur.

- Je crois qu'il n'y a pas grand monde dans cette école que la culture moldue intéresse

J'acquiesçais, presque tristement.Il avait raison. Dans tout Poudlard, il devait il y a voir juste une quinzaine qui lisaient des œuvres telles que celle là. De plus, l'Etude des Moldus était entièrement délaissée

- William Petterson, enchanté

Je pensais dans mon fort intérieur que je n'avais jamais vu de pareil sourire, aussi fondant, mais cette fois, plus maîtresse de moi, je ne laissa rien paraître. C'est en parfait self-control que je lui rendis son sourire charmeur

-Moi de même, William.

Je regardais ses grands yeux verts. Hum... Passons.Je m'assis et décida d'aborder un autre sujet.

-Alors, tu es en 6em année ? Tu suis quels cours?

Invité

Alors, tu es en 6em année ? Tu suis quels cours?

Je m'enfonçais un peu plus dans le fauteuil, profitant de ce qui restait de la chaleur du feu. Puis, me rendant compte que je n'étais plus absorbé par mon livre, je pouvais très bien le ranimer. Me penchant sur le côté pour récupérer ma baguette que j'avais posé sur une table, j'en échangeais la place avec le livre, puis je me redressais. Serrant légèrement la baguette, je prononçais un sort à mi-voix et les flammes se ranimèrent. Orangées, d'une clarté faisant presque mal aux yeux, elles répandaient dans la salle commune une douce chaleur. Habitué comme je l'étais au grand soleil de Californie, je ne pouvais que me réjouir.

- Oui, en sixième année. Toi aussi? demandais-je.

Etant nouveau, je ne connaissais pas encore très bien les élèves de chaque année. Ah, mon académie Américaine commençait sérieusement à me manquer, malgré le charme atypique de Poudlard qui, je devais bien l'avouer, était assez agréable. Je m'enfonçais de nouveau dans le fauteuil avant de répondre à sa question.

- Eh bien, a part les cours normaux, j'ai pris l'option Etude des Runes, une de mes matières préférées, j'ai pris également Etude des Moldus, mais j'ai laissé tombé l'Histoire de la magie. Savoir la date de la Révolution des Gobelins n'a jamais été une grande passion, ajoutais-je en éclatant de rire.

Moi qui commençais à avoir froid, lorsque William raviva le feu, je ne pus que m'en réjouir, et je lui lançais un petit merci reconnaissant

- Oui, en sixième année. Toi aussi? demandais-je.

-Non, je suis en cinquième année. Malheureusement

Au moins, je pourrais toujours lui demander de l'aide si besoin

- Eh bien, a part les cours normaux, j'ai pris l'option Etude des Runes, une de mes matières préférées, j'ai pris également Etude des Moldus, mais j'ai laissé tombé l'Histoire de la magie. Savoir la date de la Révolution des Gobelins n'a jamais été une grande passion

Il se mit à rire. Un joli rire, communicatif.

-Ah qui le dis tu ... surtout que le prof est "mortellement" ennuyeux! m'exclamais-je en souriant.

-Tu étais à quelle institution avant?

Invité

Non, je suis en cinquième année.

Voilà pourquoi je ne me souvenais pas l'avoir vue. Bien que dans ma maison, elle n'était pas de mon année, et j'avoue que lorsque j'ai un livre en mains, comme cela m'arrive souvent, ou lorsque je suis plongé dans mes pensées, ce qui arrive tout aussi souvent, je ne fais pas attention aux gens peuplant la salle commune, reconnaissant seulement ceux qui sont en cours avec moi. Et encore. Etre nouveau avait ce genre de désavantage.

Ah qui le dis tu ... surtout que le prof est "mortellement" ennuyeux!

J'éclatais de nouveau de rire. Elle avait le sens de l'humour, c'était agréable.

Tu étais à quelle institution avant?

Je pris appui sur les accoudoirs du fauteuil, mon visage appuyé sur mes mains, tandis que j'étais tourné vers elle. Parler à quelqu'un était toujours mieux quand on regardait ladite personne, n'est ce pas?

- A l'insitut de Salem, en Amérique. Tu connais?

- A l'institut de Salem, en Amérique. Tu connais?

J'avais lu plusieurs bouquins sur la ville de Salem. Assez pour savoir qu'elle se trouvait dans le Massachusetts géographiquement parlant.

-De réputation.J'ai lu plusieurs livres sur la ville en elle-même, son histoire étant passionnante..J'aimerai vraiment y aller, surtout à Danvers.. marque une petite pause, réfléchissantTu as la peau dorée, je suppose que le soleil la-bas est au rendez-vous en plus...Tu ne te sens pas trop dépaysé ?

Invité

De réputation. J'ai lu plusieurs livres sur la ville en elle-même, son histoire étant passionnante..J'aimerai vraiment y aller, surtout à Danvers..

Ah, Danvers. Selon les légendes moldues, la plupart des "sorcières de Salem" vivaient dans cette ville, autrefois appelée Salem village. Le plus amusant, c'était que les habitants accusaient des gens d'avoir des pouvoirs alors que de réels sorciers vivaient auprès d'eux.

- Si tu aimes vraiment l'histoire de cette ville, la bilbiothèque du manoir de mes parents regorge d'ouvrages. Je t'en apporterai aux prochaines vacances, dis-je avec un sourire.

Etant donné que j'étais le seul à m'intéresser à la lecture dans cette famille, mon père étant PDG et ma mère actrice, personne ne s'en inquièterait si un ou deux livres venaient à "disparaitre". Surtout que j'étais souvent seul, mes parents avaient plusieurs habitations partout en Amé&rique pour leurs nombreux déplacements. Le manoir de Californie m'était surtout réservé. Du moins, c'est comme ça que je le voyais.

Tu as la peau dorée, je suppose que le soleil la-bas est au rendez-vous en plus...Tu ne te sens pas trop dépaysé ?

Je fis une légère grimace. Maintenant qu'elle en parlait.. Je détestais le temps de l'Ecosse, habitué comme je l'étais au soleil radieux et à la chaleur. Heureusement que je pourrai repartir à chaque vacances, sinon je crois que je ne pourrai pas survivre longtemps.

- Je dois avouer que ça m'a fait un sacré choc de voir à quel point le temps était.. mauvais, ici.

Et encore, "mauvais" est un euphémisme..

- Tu habites en Angleterre? Si oui, tu dois y être plus habituée que moi, il faudra m'apprendre à supporter la pluie et le vent, ajoutais-je avec un léger rire.

- Si tu aimes vraiment l'histoire de cette ville, la bibliothèque du manoir de mes parents regorge d'ouvrages. Je t'en apporterai aux prochaines vacances

-Ce serait vraiment gentil,dis je avec un sourire radieux. Merci.

Cette proposition me toucha, après tout, je ne le connaissais pas depuis longtemps, et les livres, c'est précieux. J'analysais les informations que je venais d'apprendre.. Ainsi il avait un manoir, et qui plus est, une grande bibliothèque pour lui tout seul...La chance..Il doit avoir des parents riches.Je me promis de lui poser la question plus tard.

- Je dois avouer que ça m'a fait un sacré choc de voir à quel point le temps était.. mauvais, ici.

Je grimace. Dire que le temps est mauvais, c'est léger.Je ne pouvais que le comprendre.Moi aussi, quand j'ai déménagé et que j'ai mis la première fois les pieds à Londres, ça m'a fait bizarre

- Tu habites en Angleterre? Si oui, tu dois y être plus habituée que moi, il faudra m'apprendre à supporter la pluie et le vent, ajoutais-je avec un léger rire.

-Je t'apprendrais alors, dis je souriant . J'habite en Angleterre, dans le Kent plus précisément, mais je comprends ce que tu ressens. Jusqu'à mes neufs ans, j'habitais en France, dans le sud majoritairement..il faisait si beau la bas. De plus, je ne sais pas si tu as remarqué mais j'ai des origines orientales... Du coup j'aime la chaleur! rigole doucement. Alors quand je suis arrivée ici, avec cette pluie incessante, et ce temps pourris, c'était "grisant" justement...Mais on s'habitue, ne t'en fais pas. Et puis l'été parfois, on arrive presque à avoir du soleil.plaisantais je, ironiquement.

Invité

Ce serait vraiment gentil. Merci.

- Mais voyons, je suis gentil, répliquais-je avec une moue boudeuse.

Non mais. Même si je devais avouer qu'Heiji avait légèrement déteint sur moi depuis que l'on se connaissait, voire même beaucoup si on y réfléchissait bien, il fallait remettre les choses à sa place, j'étais un modèle de douceur, de bonté et de.. ok j'arrête.

- Je n'ai pas un si grand mérite, qui les lirait sinon, à part moi? Et je sais pertinemment que je n'arriverai pas à les lire tous, ni en même temps. C'est toi qui me rend un service, ajoutais-je d'un air innocent.

Comme je l'ai déjà dit, je suis souvent seul, alors un livre de plus ou de moins dans la bibliothèque.. Au contraire, on devrait me remercier de ne pas les abandonner à la poussière.

J'habite en Angleterre, dans le Kent plus précisément, mais je comprends ce que tu ressens. Jusqu'à mes neufs ans, j'habitais en France, dans le sud majoritairement..il faisait si beau la bas.

Je confirme. Pour y avoir passé des vacances là-bas, je ne pouvais qu'avouer que le temps y étais splendide. Moins beau qu'en Amérique, car malgré tous mes effort je ne pouvais m'empêcher d'être partial envers ma contrée, mais tout de même plus ensoleillé qu'ici.

De plus, je ne sais pas si tu as remarqué mais j'ai des origines orientales... Du coup j'aime la chaleur!

Je levais vers un elle un oeil curieux.

- Vraiment, tu as des origines orientales? Je me demandais aussi, avec ta peau. On reconnait tout de suite la nationalité de quelqu'un avec sa peau, moi y compris.

Etant donné qu'il n'y a aucun soleil ici, on pouvait en effet se poser des question quant à sa peau bronzé et à mon teint caramel. Les gens étaient peut-êre noyés sous la pluie, mais pas fous. Quoique.. La pluie pouvait-elle noyer le cerveau?

Alors quand je suis arrivée ici, avec cette pluie incessante, et ce temps pourris, c'était "grisant" justement...Mais on s'habitue, ne t'en fais pas. Et puis l'été parfois, on arrive presque à avoir du soleil.

Presque? Comment ca presque? Une moue désespérée apparue sur mes lèvres. Merlin, mais quel pays.. pourri.. S'il n'y avait pas eu Heiji, et l'information qui m'était parvenue aux oreilles comme quoi il avait quitté le Japon pour aller à Poudlard, je n'aurais jamais mis les pieds ici. J'allais finir tout pâle et grisâtre, comme les gens d'ici, horreur.

- Pire que ce que je craignais, marmonnais-je.

- Je n'ai pas un si grand mérite, qui les lirait sinon, à part moi? Et je sais pertinemment que je n'arriverai pas à les lire tous, ni en même temps. C'est toi qui me rend un service

-Alors je suis ravie de te débarrasser de cette lourde tache, dis je en plaisantant.

De la lecture en plus, que pouvais je demander de plus ?

- Vraiment, tu as des origines orientales? Je me demandais aussi, avec ta peau. On reconnait tout de suite la nationalité de quelqu'un avec sa peau, moi y compris.

-Oui, berbère plus précisément,du côté de ma mère..Remarque, on détonne ici, au milieu des autres élèves tous pâles.souriais je. Puis, j'ajoute, pensive. Quoique certains gens se retournent quand je passe, ils se demandent d'où je viens je pense.

Ca arrive souvent. A cause de ma peau et de mes yeux. Ils ne comprennent pas d'où viennent les yeux gris et comment je fais pour rester bronzée.Ils ne sont pas malins, voilà tout.

- Pire que ce que je craignais

-Ne sois pas si désespéré, souriais je
, ce n'est pas si horrible que ça. Puis tu as toutes les vacances pour retourner chez toi et gardez ton très joli teint

Invité

Alors je suis ravie de te débarrasser de cette lourde tache

En parfait gentleman que j'étais, j'inclinais la tête dans un salut aristocratique et, prenant sa main, j'y déposais un léger baiser d'un air malicieux. Quelle serait donc sa réaction?

- Je vous remercie, mademoiselle.

J'avais dit le dernier mot en français, trouvant que c'était une expression tout à faire agréable à entendre dans cette langue. J'aimais d'ailleurs la sonorité du français. Pour y avoir passé de nombreuses vacances, je le maitrisais suffisament pour pouvoir sortir ce genre de mots à l'occasion.

Ne sois pas si désespéré,ce n'est pas si horrible que ça. Puis tu as toutes les vacances pour retourner chez toi et gardez ton très joli teint.

D'un air faussement soulagé, je me passais une main dans les cheveux, mettant une mèche en arrière pour me dégager les yeux.

- Encore heureux, entre nous. Je n'aurais pas supporté ce climat une année entière..

- Je vous remercie, mademoiselle.

Lorsqu'il prit ma main pour y déposer un baiser, avec beaucoup de classe, j'en oublia presque de respirer...De plus, il avait prononcé le mademoiselle en français, ce qui me fit sourire.Il avait un air malicieux, vraiment à tomber.. Mais je décidais de rentrer dans son jeu, au risque de m'y perdre, mais tant pis. Je plongeais mes yeux gris dans les siens, et en répondant à mon tour en français, dans un accent parfait :

-Tout le plaisir est pour moi.

Puis je lui souris, malicieuse à mon tour.

Il passa une main dans ses cheveux, terriblement sexy.

- Encore heureux, entre nous. Je n'aurais pas supporté ce climat une année entière..

rigole doucement

-A force, tu finiras peut être par regretter l'Ecosse, qui sait ?

Invité

Tout le plaisir est pour moi.

Un sourire aux lèvres, j'applaudis quelques secondes.

- Pas mal. On voit que tu as habité en France.

Normal, cela dit. Qui habite en France parle francais, qui habite en Angleterre parle anglais. A moins de se déplacer sans arrêt avec un traducteur automatique.

-A force, tu finiras peut être par regretter l'Ecosse, qui sait ?

Regretter.. l'Ecosse? Quelle bonne blague, non? Hahaha, haha, haha.. ha.. Elle ne plaisantait pas?

- Oh que non. Mon meilleur ami me manquera peut-être, étant donné que c'est en apprenant qu'il intégrait cette école en sixième année que je suis venu ici. Mais sinon, je quitterai ce pays sans aucun regret, dis-je d'un ton badin.

Je me renversais dans le fauteuil, un instant les yeux au ciel. Puis je tournais de nouveau la tête vers elle.

- Heiji Matsushita, tu connais?

Savoir ce que pensaient les autres élèves de lui, s'ils le connaissaient, devrait etre amusant.

[euh c'était ironique, j'aurais du préciser]

- Pas mal. On voit que tu as habité en France.

J'avoue m'être senti flatté lorsqu'il m'applaudit légèrement

- Oh que non. Mon meilleur ami me manquera peut-être, étant donné que c'est en apprenant qu'il intégrait cette école en sixième année que je suis venu ici.

Je levais un sourcil, intriguée. Son meilleur ami était donc à Poudlard.

- Mais sinon, je quitterai ce pays sans aucun regret

-J'avoue qu'il me tarde aussi de partir d'ici...Faire le tour du monde et découvrir les autres cultures et civilisations, ajoutais je, rêveuse. J'avais déjà beaucoup voyagé quand j'étais petite, mais j'aimerai poursuivre la découverte

- Heiji Matsushita, tu connais?

Il venait de dire qu'il était venu pour son meilleur ami. Sachant qu'il ne connaissait pas grand monde de sa maison, il était peu probable qu'il connaisse beaucoup des autres maisons. Hors il me parlait d'Heiji de Serpentard. Il devait donc être le fameux meilleur ami... Logique de Serdaigle.

-Je ne lui ai jamais vraiment parlé, mais je le connais de réputation.On dit de lui qu'il est froid, distant, qu'il s'amuse à jouer avec les filles, et les attires dans son lit,puis les rejette.Qu'il s'aime plus que tout.Après, je ne le connais pas, je ne juge donc pas.

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