On peut pas être tranquille, ici ? [PV Jun et Sakura]

La kermesse s'était terminée il y a quelques jours déjà, emportant avec elle toute la joie et l'excitation qu'elle avait apporté. Poudlard était donc redevenu calme et cela me convenait très bien, car je commençais sérieusement à ne plus supporter tout ce bruit de cris hystériques ou de simples conversations. J'avais déjà beaucoup de mal à m'endormir ses derniers temps pour x raisons et il me manquait de nombreuses heures de sommeil, je n'avais pas envie d'avoir en plus de ça la migraine.

En tout cas, ce manque de sommeil ne m'était pas du tout favorable. Je n'avais, certes, rien perdu de ma beauté, mais j'avais à présent des valises sous les yeux et j'avais horreur de ça. J'étais également plus irritable que jamais et, généralement, tout le monde m'évitait avec soin. Mais la généralité n'a jamais été de mise dans cette école... En particulier, concernant deux élèves...

On avait quelques devoirs en retard depuis la kermesse. Il faut dire que je n'avais plus trop la tête pour les faire et Jun non plus, même si je me demandais si c'était pour les mêmes raisons...

Décidés à rattraper notre retard, nous entrâmes donc dans la bibliothèque, Oh douce odeur des livres, et evidemment,toutes les tables étaient encore une fois occupées. Serais-je maudite ?

Je reperais une table où un seul élève était assis de dos et m'avançais vers lui, avant de m'arèter à quelques pas parce que je venais de reconnaitre Heiji qui s'était retourné vers moi. Zut, je ne voulais absolument pas d'une confrontation entre les deux japonais avant un bon bout de temps.

-Euh. Konichiwa Heiji-kun. On va peut-être aller voir si il y a des places ailleurs non ?...

Ces derniers jours étaient passés plutôt lentement. J'essayais de faire bonne figure, de m'empêcher de regarder Heiji et s'était vraiment difficile.
L'air de rien, quand je ne voulais pas penser à lui, je pensais déjà à lui, pour compliquer les choses, il était dans la même maison que moi, il était inévitable que je le croise parfois, même si je faisais de mon mieux pour l'éviter, dans ces cas là il fallait que je fasse des efforts surhumains pour ne pas le regarder. Je ne lui parlais pas, je savais bien que de toute façon, c'était ce qu'il voulait depuis le début.
Je n'osais pas parler de ce qui s'était passé avec Lyzz ou de ce que je ressentais, elle n'allait vraiment pas bien et je ne voulais pas l'embêter avec mes états d'âme ridicule.

Oui c'est ridicule, pourquoi est-ce que c'est aussi difficile d'oublier le coureur de jupon sans-cœur qui m'a rejeté?

Évidemment, je ne pouvais en parler avec personne d'autre de serpentard: ici, vaut mieux garder ce qu'on pense pour soit, de peur que ça ne soit utilisé contre vous; chacun se mêle de ce qui le regarde, et c'est bien mieux pour nous tous.

Heureusement, il y avait Sakura. Avec elle, je me sentais bien. Elle était toujours de bonne humeur et elle faisait tout pour que moi aussi. On pouvait parler de tout et de rien pendant des heures, il n'y avait pas de barrière infranchissable ou de secrets à cacher.
Mais j'avais toujours un peu de mal, en fait j'aurais peut-être dut attendre un peu avant de lui demander de sortir avec moi? Je ne savais même pas pourquoi j'avais fait ça, ça avait été comme un besoin urgent... Tout ce que je savais, c'est que je ne regrettais pas, mais j'aurais aimé pouvoir être avec elle aussi ouvert qu'elle l'était pour moi: j'avais l'impression que je ne lui rendais pas assez son amour et je m'en sentais coupable.
J'espérais que l'impression s'en irait bientôt.

Aujourd'hui, Sakura avait proposé qu'on aille à la bibliothèque, j'avais accepté: avec tout ça, je n'avais pas eut le temps de faire pas mal de devoirs, en fait j'étais totalement déconcentré, mes pensées tournaient en rond dans ma tête pendant des heures et finalement je m'endormais sans arriver à rien terminer, j'avais donc volontier accepté la proposition.

Évidemment, il faut que le seul jour où je me pointe à la bibliothèque depuis une éternité elle soit pleine à craquer...

Blasé, je suivis Sakura qui slalomait entre les tables pour en trouver une libre. Arrivé devant une table à laquelle j'avais aperçut deux sièges libres, je constatais qu'elle était occupée par une personne.
Je pâlit à vue d'œil, cherchant déjà des yeux une issue, une autre table...il n'y en avait pas.

- "Euh. Konichiwa Heiji-kun. On va peut-être aller voir si il y a des places ailleurs non ?... "

Rah! et puis je n'avais pas envie qu'il croit qu'il avait encore un quelconque pouvoir sur moi ou que j'avais peur de lui!

- Il n'y a pas d'autre place Saki, répliquais-je en lui adressant un sourire rassurant, mais vu que celles-là sont libres, on ne va pas se priver, je ne pense pas que Matsushita s'en formalisera.

Je m'assied en face d'Heiji sans attendre qu'il donne son opinion, invitant Sakura à en faire de même. En silence, je sortis mes affaires.

Avant que je puisse partir en sens inverse, Jun fit une chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas : il décida de rester là. Alors oui j'avoue, ça m'embétait beaucoup. Il s'était clairement passé quelque chose entre eux, le "Matsushita" en témoignait, et les mettre à la même table risquait de raviver ce souvenir qui n'était pas oblgatoirement bon pour moi.
De plus, ça me renvoyait en pleine face le fait que Jun aime Heiji et pas moi. Je rassemblais donc tout mon courage à deux mains pour ne pas tourner les talons et posais mes affaires sur la table.

Heiji, pour une fois, ne cachait pas sa surprise ni son dégoùt, ce qui m'intrigua.

- La place des chiens, c'est par terre... Mais c'est vrai que, de toute façon, tu ne m'écouteras plus puisque le chien a changé de maître.

Je lachai mon rouleau de parchemin sur la table de surprise. Leur "presque amitié" était carrément devenue de la haine. Ca transpirait dans les mots d'Heiji, et je détestais la méchanceté balancée comme ça, à tout va. de plus il m'insultait par là même, comme si j'étais un simple maitre pour un chien et rien de plus. Abruti.

-Si la place des chiens est par terre, où se trouve la place des rats tels que toi ? demandai-je brusquement en lui lançant un regard assassin. J'avais envie de dire "vous vous taisez tous, le premier qui ouvre la bouche pour se disputer se prend une baffe" mais je crains que ce ne soit pas bien vu...

Il avait semblé surpris que je m'adresse à lui par son nom de famille... Non mais il s'attendait à quoi? Que devienne son pote après la manière dont il m'a traité? Ou alors il pensait que je plaisantais quand je lui ait dit que j'allais le laisser tranquille?
La façon dont on appelle quelqu'un détermine la relation qu'on avec. Lui et moi, nous n'avions plus rien à voir l'un avec l'autre, alors il n'y avait pas de raison pour que je continue à lui parler familièrement.

- "La place des chiens, c'est par terre... Mais c'est vrai que, de toute façon, tu ne m'écouteras plus puisque le chien a changé de maître."

Visiblement il s'était repris très vite. Je lui lançais un regard glacial.
Il n'avait pas besoin d'être aussi insultant, j'allais vite lui faire comprendre que je pouvais moi aussi jouer à ce petit jeu.
Alors que j'allais répondre, Sakura s'emporta:

- "Si la place des chiens est par terre, où se trouve la place des rats tels que toi ?"

- Laisse Sakura, ce pauvre type doit être frustré, à voir ça tête, il n'a pas du baiser pendant quoi...24 heures peut-être, ça doit sans doute le démanger, l'empêcher de dormir, alors il faut qu'il se défoule.J'accompagnais la remarque d'un petit sourire ironique tout en fixant Heiji dans les yeux. Fait attention, les animaux en rut sont parfois d'une agressivité surprenante, ajoutais-je. Ils n'ont pas besoin de sentiments, ils seraient près à faire n'importe quoi avec n'importe qui.

Je faisais clairement allusion à ce qu'il m'avait demandé quand on s'était retrouvé seul, et je savais qu'il le comprendrait. Pouvoir lui balancer tout ça, enfin exprimer ma colère, c'était presque jouissif.

[ Pauvre Heiji !! Deux contre un, c'est pas du jeu XDDD Bon, j'avoue c'est lui qui a commencé, mais quand même >_<]

Ma remarque avait eu le don de susciter des réactions chez chacun d'entre eux : le choc pour Hitsugaya-san et la colère pour Kobayashi-kun. Moi, je me contentais de sourire intérieurement, content que ma provocation ait autant fonctionné.

-Si la place des chiens est par terre, où se trouve la place des rats tels que toi ?

Je souris à la réplique d'Hitsugaya-san. C'est qu'elle a de la répartie cette petite ! C'en est presque surprenant. Mais bon, ce n'est pas des remarques de ce genre qui vont commencer à me vexer, elle a encore beaucoup de chemin à faire avant que ce soit le cas !

- Laisse Sakura, ce pauvre type doit être frustré, à voir ça tête, il n'a pas du baiser pendant quoi...24 heures peut-être, ça doit sans doute le démanger, l'empêcher de dormir, alors il faut qu'il se défoule.

Il me fixa tout en souriant d'un air ironique. Moi, je me contentais de le fixer en retour d'un air détaché, un de mes sourcils levés en signe d'intérêt.

- Tu devrais surveiller ton petit ami de plus près, Hitsugaya-san. Apparemment, il continue de m'espionner derrière la porte de mon dortoir...

C'est vrai ça ! Les cernes ne prouvaient en rien que je ne baisais pas, bien au contraire ! Alors comment savait-il que je n'avais pas de conquêtes féminines depuis un bout de temps ? C'est suspicieux, moi j'dis...

- Fait attention, les animaux en rut sont parfois d'une agressivité surprenante. Ils n'ont pas besoin de sentiments, ils seraient près à faire n'importe quoi avec n'importe qui.

Un sourire glacial apparu sur mon visage. Il était évident qu'il faisait allusion à ce qu'il s'était passé entre nous dans la Salle sur Demande lors de la kermesse. Et s'il voulait me provoquer, il allait être servi, mais je me demandais vraiment s'il savait dans quoi il mettait les pieds...

- Au moins, les personnes avec qui je le fais sont avertis qu'il ne faut pas qu'elles attendent le moindre sentiment. Moi, je me méfierais plutôt des gens qui sortent avec des filles seulement parce qu'elles sont là pour combler leur manque d'affection lorsqu'ils ont été rejeté par quelqu'un, dis-je avec un grand sourire en regardant Jun.

Là non plus, il ne manquerait pas de comprendre à quoi je faisais allusion...

- Laisse Sakura, ce pauvre type doit être frustré, à voir ça tête, il n'a pas du baiser pendant quoi...24 heures peut-être, ça doit sans doute le démanger, l'empêcher de dormir, alors il faut qu'il se défoule.

Je souris en coin. Ah, l'obsession du sexe. Je me demandais comment il faisait pour trouver encore des filles qui acceptent de coucher avec lui. Depuis le temps, pas une ne devait lui avoir échappé ? Tss.

- Fait attention, les animaux en rut sont parfois d'une agressivité surprenante. Ils n'ont pas besoin de sentiments, ils seraient près à faire n'importe quoi avec n'importe qui.

J'avais du mal à saisir l'allusion. Je sentais que Jun pointait du doigt quelque chose entre lui et Heiji mais je ne voyais pas quoi. J'en ai marre de tous ces sous-entendus et de ces secrets ! Alors que je baissai la tête pour ouvrir mon livre Heiji dit alors une remarque que j'aurais préféré qu'il garde pour lui et qu'il ne sorte pas devant Jun.

- Au moins, les personnes avec qui je le fais sont avertis qu'il ne faut pas qu'elles attendent le moindre sentiment. Moi, je me méfierais plutôt des gens qui sortent avec des filles seulement parce qu'elles sont là pour combler leur manque d'affection lorsqu'ils ont été rejeté par quelqu'un.

Je gardais la tête baissée par le choc. Je le sais pourtant tout ça. Mais je n'appréciai pas le fait que ce soit dit ainsi et ici. Alors Jun avait juste été rejeté une fois de plus par Heiji ? Etait-ce tout ?Je papillonai deux fois des yeux et lorsque je fus sûre qu'aucune goutte n'en tomberait je relevai le menton avec défi.

-Et alors ? Du moment que je le sais je ne vois pas le problème. C'est plutôt de moi que tu devrais te moquer pas de lui. On agit tous en connaissance de cause tu n'as rien à y redire.

[lol ben si, c'est lui qui a commencé, on ne pouvait logiquement pas s'écraser, de toute façon c'était une confrontation nécessaire xD...et maintenant tu sais ce que ressentais Jun quand Will et Heiji étaient ensemble contre lui lol]

- "Tu devrais surveiller ton petit ami de plus près, Hitsugaya-san. Apparemment, il continue de m'espionner derrière la porte de mon dortoir..."

Quel nombriliste...j'avais dit ça à tout hasard étant donné ces activités diverses et variées qui ne consistaient qu'à coucher...et puis à chaque fois qu'il se faisait une fille, tout le monde le savait de toute façon, ce n'était pas comme s'il se cachait...ses compagnons de dortoirs étaient souvent obligés de passer la nuit dans la salle commune...
Bref, Je me contentais de rouler des yeux, exaspéré.

- Fait attention, les animaux en rut sont parfois d'une agressivité surprenante. Ils n'ont pas besoin de sentiments, ils seraient près à faire n'importe quoi avec n'importe qui.

Un sourire glacial apparu sur son visage, je devinais que ça n'allait pas être agréable pour moi.

- "Au moins, les personnes avec qui je le fais sont avertis qu'il ne faut pas qu'elles attendent le moindre sentiment. Moi, je me méfierais plutôt des gens qui sortent avec des filles seulement parce qu'elles sont là pour combler leur manque d'affection lorsqu'ils ont été rejeté par quelqu'un"

Le moins qu'on puisse dire c'est que j'étais choqué.
Non, ça n'était pas comme ça du tout.
Je regardais Sakura pour voir sa réaction, elle avait l'air terriblement blessée.
Ce n'était certainement pas ça que je voulais.
Sous la table, je serrais sa main en signe de réconfort.
Heiji allait trop loin. Et je ne savais même pas pourquoi il s'énervait comme ça. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire? Il voulait que je lui foute la paix non? Pourquoi il ne pouvait pas se contenter de m'ignorer comme j'avais moi-même prévu de le faire? Et en plus il fallait qu'il dise ça devant Sakura!

- "Et alors ? Du moment que je le sais je ne vois pas le problème. C'est plutôt de moi que tu devrais te moquer pas de lui. On agit tous en connaissance de cause tu n'as rien à y redire."

Alors même Sakura voyait ça comme ça? je relâchais sa main, reposant la mienne sur la table.

- Je ne sors pas avec Sakura par manque d'affection, clarifiais-je d'un ton sec. J'ai décidé de sortir avec elle parce que je me suis rendu compte qu'elle était bien meilleure que toi et que je perdais mon temps avec toi. Je ne suis pas le petit ami parfait mais ça lui convient. Le fait que j'ai peut-être été trop vite ne signifie pas que je ne ressente rien pour elle. Tu voulais que je te laisse tranquille? C'est fait. Après, je ne vois pas en quoi ma vie privée te regarde et je ne te donne pas le droit de balancer des accusations alors que tu ne sais rien de moi.

[Non, c'est pas juste, Heiji était hors du coup dans le rp avec Will T_T En tout cas, j'adore notre rp XDD (même si à chaque fois je me demande ce que je vais bien pouvoir dire de vraiment blessant ^^).]

Encore une fois, j'avais touché en plein dans le mille. J'étais vraiment un pro pour blesser les gens là où ça faisait mal. Et aujourd'hui, j'utilisais ce don à bon escient. J'étais presque hilare en voyant la tête de Hitsugaya-san qui me répondit :

-Et alors ? Du moment que je le sais je ne vois pas le problème. C'est plutôt de moi que tu devrais te moquer pas de lui. On agit tous en connaissance de cause tu n'as rien à y redire.

Oh, mais non ! C'était tellement marrant de se moquer de vous deux que je n'allais pas me contenter d'un seul ! A voir vos têtes, je me payais un bon délire.

- Je ne sors pas avec Sakura par manque d'affection.

Tu m'en diras tant... Et il sortait avec elle pour quoi alors ? Ses beaux yeux ? Ca m'étonnerait... Il m'avait toujours dit qu'il voulait rompre ses fiançailles avec elle (ils m'ennuyaient d'ailleurs tous les deux avec leurs histoires), alors pourquoi changer d'avis d'un coup ?

- J'ai décidé de sortir avec elle parce que je me suis rendu compte qu'elle était bien meilleure que toi et que je perdais mon temps avec toi.

Mais bien sûr... Juste après que je lui ai proposé de coucher avec moi et qu'il ait refusé, comme de par hasard ! Franchement, ça sonnait tellement faux que c'en était désespérant...

- Je ne suis pas le petit ami parfait mais ça lui convient.

Ca, c'est sûr qu'il est pas la petit ami parfait. Il est gay et il sort avec une fille... Cherchez l'erreur...

- Le fait que j'ai peut-être été trop vite ne signifie pas que je ne ressente rien pour elle. Tu voulais que je te laisse tranquille? C'est fait. Après, je ne vois pas en quoi ma vie privée te regarde et je ne te donne pas le droit de balancer des accusations alors que tu ne sais rien de moi.

- C'est vrai, je voulais que tu me laisses tranquille... Alors pourquoi venir me faire chier pendant que je bosse ?

C'est vrai, ça ! J'avais des devoirs en retard à rédiger et eux ils polluaient mon espace de travail.

- Donc si tu veux vraiment me laisser tranquille, va t'enterrer quelque part une bonne fois pour toute.

[Réplique de Yuki dans le tome 2 de Gravitation XD]

Jun m'avait pris la main sous la table et lorsque je dis ma tirade, il me la lâcha soudain. Comme si je l'avais piqué. L'avais-je vexé ? Finalement ne serait-il venu à moi par affection ?

- Je ne sors pas avec Sakura par manque d'affection.

Je failli m'étouffer d'étonnement. Me serais-je complètement trompée ? J'avais envie de le croire.

-J'ai décidé de sortir avec elle parce que je me suis rendu compte qu'elle était bien meilleure que toi et que je perdais mon temps avec toi. Je ne suis pas le petit ami parfait mais ça lui convient. Le fait que j'ai peut-être été trop vite ne signifie pas que je ne ressente rien pour elle. Tu voulais que je te laisse tranquille? C'est fait. Après, je ne vois pas en quoi ma vie privée te regarde et je ne te donne pas le droit de balancer des accusations alors que tu ne sais rien de moi.

J'étais trop bête. Baka. Abrutie, abrutie, abrutie ! Je savais que mes joues s'étaient un peu colorées et un frisson de plaisir me parcourut.
J'avais envie de croire ce que disais Jun, il était venu à moi parce qu'il avait certes été déçu par Heiji, mais après tout il avait de l'affection pour moi.

- C'est vrai, je voulais que tu me laisses tranquille... Alors pourquoi venir me faire chier pendant que je bosse ?

-On s'assoit à une table, c'est toi qui nous fait chier je te ferais remarquer. Ne nous prend pas pour des c*ns.

- Donc si tu veux vraiment me laisser tranquille, va t'enterrer quelque part une bonne fois pour toute.

Je ne relevais pas la réplique, trouvant ça complètement ridicule et immature. Si il en venait à de simples phrases préfabriquées du gene "va voir ailleurs si j'y suis", c'est qu'il n'avait plus d'arguments valables.

- "C'est vrai, je voulais que tu me laisses tranquille... Alors pourquoi venir me faire chier pendant que je bosse ?"

Il ne voulait vraiment pas arrêter, il avait même l'air de s'amuser de la situation. Moi je commençais à en être agacé. Mais qu'est-ce qu'il avait à nous harceler? Il ne pouvait pas simplement se taire, faire ce qu'il avait à faire et s'en aller?

- "On s'assoit à une table, c'est toi qui nous fait chier je te ferais remarquer. Ne nous prend pas pour des c*ns."

- "Si tu veux vraiment me laisser tranquille, va t'enterrer quelque part une bonne fois pour toute."

Rester zen, répondre placidement, ne pas montrer que ce qu'il raconte t'atteint.

- Aux dernières nouvelles, la bibliothèque est un endroit publique, j'y viens si j'en ait envie. Comme l'a fait remarquer Sakura, c'est toi qui nous a provoqué, ce n'est pas notre faute si il ne reste plus d'autres place assises à par celles-là. Et si ma présence t'insupporte tant que ça, je ne vois pas ce qui t'empêches de t'en aller...

Dans un effort pour lui faire comprendre que je ne voulais plus lui parler, je m'emparais d'un des documents que j'avais à étudier et me plongeais dans sa lecture.
Enfin façon de parler: en réalité j'étais bien trop énervé pour arriver à en lire une seule ligne.

-On s'assoit à une table, c'est toi qui nous fait chier je te ferais remarquer. Ne nous prend pas pour des c*ns.

Difficile de ne pas prendre des cons pour ce qu'ils sont... Surtout qu'ils se foutent vraiment de la gueule du monde, ces deux-là ! Ils viennent s'asseoir à MA table et ils viennent ensuite pleurnicher parce que je les provoque. Ils savaient pourtant très bien (en particulier, Kobayashi-kun) que je n'allais pas les accueillir à bras ouverts avec un grand sourire et des politesses à en vomir... Alors je trouve ça un peu poussé le fait de m'accuser de tous les tords.

- Aux dernières nouvelles, la bibliothèque est un endroit publique, j'y viens si j'en ait envie. Comme l'a fait remarquer Sakura, c'est toi qui nous a provoqué, ce n'est pas notre faute si il ne reste plus d'autres place assises à par celles-là. Et si ma présence t'insupporte tant que ça, je ne vois pas ce qui t'empêches de t'en aller...

Je le vis s'emparer d'un de ses nombreux papiers, qu'il avait sorti de son sac un peu plus tôt, et le lire comme s'il voulait interrompre la conversation ici. Ca aurait été tout de même plus réaliste s'il n'avait pas les yeux fixés sur son document...

Je me penchais vers eux pour leur expliquer une dernière fois ma façon de penser, et je leur chuchotais (pour ne pas que Pince, qui avait plusieurs fois fait un "Shh" dans notre direction, ne m'entende) :

- Mais si vous ne vouliez pas que je vous fasse chier, vous n'aviez qu'à pas vous asseoir à ma table. Vous savez aussi bien que moi que ça allait se passer comme ça. Alors, arrêtez de vous plaindre parce que vous l'avez bien cherché !

Maintenant, j'hésitais. D'un côté, je voulais partir pour ne plus avoir leur sale tronche de babouin en face de moi, mais d'un autre côté, j'avais beaucoup de travail et après tout, c'était moi qui était arrivé le premier à la bibliothèque et j'avais aucunement envie de leur faire plaisir en débarrassant le plancher. Alors que faire ?...

- Mais si vous ne vouliez pas que je vous fasse chier, vous n'aviez qu'à pas vous asseoir à ma table. Vous savez aussi bien que moi que ça allait se passer comme ça. Alors, arrêtez de vous plaindre parce que vous l'avez bien cherché !

-Roh, mais arrètes de te monter la tête, on vient s'assoir à la seule table libre et toi, tu nous agresses. En fait tu es en manque relationnel très grave c'est ça ? Tu as tellement besoin de parler que tu t'abaisses à nous adresser la parole ? Va plutôt voir une de tes "nights girls" pour te soulager. Et laisse nous en paix.

Je suçais pensivment le bout de ma plume à la fin de ma tirade avant de noter en grandes lettres le titre de ma dissertation sur l'étude des fleurs de Koetas dans les filtres d'amour.
C'était presque une incitation pour en faire. Mais bon..

- "Mais si vous ne vouliez pas que je vous fasse chier, vous n'aviez qu'à pas vous asseoir à ma table. Vous savez aussi bien que moi que ça allait se passer comme ça. Alors, arrêtez de vous plaindre parce que vous l'avez bien cherché !"

... En fait il n'avait pas totalement tord sur ce point...J'aurais mieux fait d'écouter Sakura et de partir pour éviter les emmerdes...mouai sauf que je ne pensais pas qu'on en viendrait là... Me relaxant progressivement je parvins enfin à comprendre les deux premiers mots de ce que je lisais...

-"Roh, mais arrêtes de te monter la tête, on vient s'assoir à la seule table libre et toi, tu nous agresses. En fait tu es en manque relationnel très grave c'est ça ? Tu as tellement besoin de parler que tu t'abaisses à nous adresser la parole ? Va plutôt voir une de tes "nights girls" pour te soulager. Et laisse nous en paix".

Je pouffais de rire à la réplique de Sakura: celle-là elle était excellente. Je déposais la copie que j'avais soulevée et croisais les bras sur la table, regardant Heiji.

- Ça devient vraiment ridicule... On ne va pas s'insulter comme ça à chaque fois qu'on se voit, c'est pitoyable... Qu'est-ce que tu veux vraiment Heiji? Que je m'excuse? Qu'on se batte?

Il n'y a aucune raison qu'on se déteste: j'ai essayé de le séduire, il a refusé et point barre. On est tous les deux à serpentards et on n'est même pas dans la même année. je ne lui ait pas fait de coup bas ni rien qui justifie de la rancune, il n'y a même aucune raison qu'on s'adresse la parole.

-Roh, mais arrètes de te monter la tête, on vient s'assoir à la seule table libre et toi, tu nous agresses. En fait tu es en manque relationnel très grave c'est ça ? Tu as tellement besoin de parler que tu t'abaisses à nous adresser la parole ? Va plutôt voir une de tes "nights girls" pour te soulager. Et laisse nous en paix.

C'était bien la première fois que j'entendais Hitsugaya-san énoncer une bonne idée ! Il y avait justement une jolie brune qui essayait de capter mon attention cachée derrière une étagère, peut-être que je pourrais essayer de la brancher ?...

- Ça devient vraiment ridicule... On ne va pas s'insulter comme ça à chaque fois qu'on se voit, c'est pitoyable... Qu'est-ce que tu veux vraiment Heiji? Que je m'excuse? Qu'on se batte?

Je brisais le contact visuel avec la jeune fille pour regarder Kobayashi. Se battre ? Hmm... Pourquoi pas. Mais c'était à ses risques et périls. Maigrelet comme il est, il ne faisait pas le poids contre moi. Qu'il s'escuse ? C'était également une bonne idée. Après tout, il m'avait obligé à faire une chose que je n'aurais jamais pensé à faire auparavant, c'est-à-dire, lui proposer de coucher avec moi. Ca méritait bien des excuses.

- Les excuses sont, je pense, appropriées. Par contre, on se battra plus tard, si tu le veux bien. Là, j'ai une chose à faire qui ne peut attendre.

Puis, je me levais et me dirigeais vers la jeune fille qui me sourit en me voyant arriver. Heureusement, nous étions au fin fond de la bibliothèque, dans un coin sombre ou personne ne pouvait nous voir. Pince était retourné à son bureau à l'autre bout de la salle et les seules personnes pouvant entendre ce qu'il se passait, si elles tendaient un tant soit peu l'oreille, étaient Kobayashi-kun et Hitsugaya-san.

Je savais que j'étais fou de faire mes petites affaires ici, au su de deux personnes de ma connaissance, et en temps normal, je ne l'aurais sûrement pas fait. Mais, je ne sais pas pourquoi, l'envie de provoquer Kobayashi-kun me titillait dangereusement et, sur le moment, je n'avais pas trouvé mieux que de repondre à la demande de cette si jolie fille.

Je me demandais à présent, comment il allait réagir et je jetais de nombreux coups d'oeil vers lui à travers les livres posés sur l'étagère.

- Ça devient vraiment ridicule... On ne va pas s'insulter comme ça à chaque fois qu'on se voit, c'est pitoyable... Qu'est-ce que tu veux vraiment Heiji? Que je m'excuse? Qu'on se batte?

Que tu l'embrasses ? Oups, pardon, ca m'est sorti de l'esprit. Tais toi espèce de vieille caboche imbécile.

- Les excuses sont, je pense, appropriées. Par contre, on se battra plus tard, si tu le veux bien. Là, j'ai une chose à faire qui ne peut attendre.

Merlin, les excuses pour quoi ? Que s'est-il passé qui mérite des excuses ?
Heiji se leva soudain et je vis en me retourant qu'il allait rejoindre une jeune fille derrière les étagères qui gloussait.
Je vis ensuite quelque chose qui me fit me retourner en rougissant tandis que je tapotai l'épaule de Jun.

-Dis moi que je rêve !? Je suis légèrement euh..désappointée. Il est bien en train de faire quoi là ? Enfin pas que je l'ignore mais je prefererais ête sûre .

- "Les excuses sont, je pense, appropriées."

C'est cela, il faudra qu'il m'explique pourquoi ce serait à moi de m'excuser. Après tout c'est lui qui piétine les sentiments des autres, pas l'inverse... A moins qu'il ait été vexé que je refuse de coucher avec lui? =__=

- "Par contre, on se battra plus tard, si tu le veux bien. Là, j'ai une chose à faire qui ne peut attendre."

Fronçant les sourcils, je suivis son regard...une espèce de bimbo décérébrée tentait d'attirer son attention en multipliant les battements de cils à outrance...
Il se leva...

Il ne va quand même pas faire ça... ?

- "Dis moi que je rêve !?"

Si il l'a fait =_=
Alors qu'il sait très bien qu'on est dans un lieu publique, et que Saki et moi on est juste à deux pas de lui, il est en train de palucher une pouffiasse.

Une douleur désagréable m'envahit la poitrine, je détournais les yeux du spectacle. De toute façon il avait toujours été comme ça, il n'était pas affecté du tout par ce qui s'était passé. C'était juste moi qui avait du mal à tout oublier. Je tapotais la table du bout des doigts pour me calmer.

- "Je suis légèrement euh..désappointée. Il est bien en train de faire quoi là ? Enfin pas que je l'ignore mais je préfèrerais être sûre ."

- Il est en train de bécoter une cruche au fond de la librairie et il va probablement lui faire son affaire...

Doucement, je saisis l'une des mains de Sakura entre les miennes. Fixant nos mains pour qu'elle ne remarque pas trop mon agitation, je lançais:

- Finalement on ferait peut-être mieux de partir...c'est sûrement pas avec ce genre de bruits de fonds qu'on va réussir à faire quelque chose...

Je continuais de flirter avec cette jolie brune tout en essayant d'observer la réaction de Kobayashi-kun, ce qui n'était pas du tout aisé étant donné les mèches de cheveux de la fille qui venaient dans mes yeux.

Il paraissait assez tendu et un sourire apparut sur mes lèvres. Le problème, c'est que la greluche, qui était à présent complètement dans mes filets, pris ce sourire pour elle et elle fut de plus en plus entreprenante, ce qui ne me convenait pas du tout. Premièrement, parce que j'avais horreur qu'on me force à embrasser et là, elle était en train de m'étouffer avec ses grosses lèvres. Et deuxièmement, parce que je ne l'avais branché uniquement que pour me débarraser du "couple parfait". J'espèrais donc qu'ils allaient virer le plus vite possible, parce que je n'avais pas vraiment envie de conclure...

- Il est en train de bécoter une cruche au fond de la librairie et il va probablement lui faire son affaire...

Génial, il ne manquait plus que ça. Heiji est le pire abuti de la terre. Comme si il n'y avait que ça pour nous faire fuir.
Jun me prit la main, sans que je comprenne la raison de son geste soudain. Etait-il mal ? Avec Heiji qui bécotait une fille juste derrière nous c'était possible en même temps.

- Finalement on ferait peut-être mieux de partir...c'est sûrement pas avec ce genre de bruits de fonds qu'on va réussir à faire quelque chose...

-Partir et lui donner satisfaction ? Tu veux te plier à ses caprices ? Il se croira tout permis après.

Je fixai mes feuilles de parchemin et ma main dans celle de Jun puis j'eu une idée. Je relevai la tête et le regardais avec un sourire coquin.

-Embrasse moi toi aussi. A tout les coups ca va le dégouter...Et on pourra en profiter également. Enfin si ça te dérange c'est pas grave.

- "Partir et lui donner satisfaction ? Tu veux te plier à ses caprices ? Il se croira tout permis après."

...Franchement en ce moment on croirait que de nous deux c'est elle la plus serpentarde...
Je relevais les yeux, assez surpris par ce qu'elle racontait.
Le pire c'est qu'elle a raison.
Je me suis assis ici pour prouver que moi aussi je m'en fiche de sa vie, si je pars maintenant j'aurais perdu et j'aurais l'air encore plus débile, et évidemment il ne manquera pas de se foutre de moi...

- "Embrasse moi toi aussi. A tout les coups ça va le dégouter...Et on pourra en profiter également. Enfin si ça te dérange c'est pas grave."

Je répondis à son sourire coquin.

- Nan ça ne me dérange pas au contraire. Je me disais que tu étais parfois de la véritable graine de serpentard.

Je vérifiais d'un coup d'œil qu'on était assez isolés pour que personne ne nous remarque vraiment puis, je me penchais et l'embrassait, tendrement d'abord puis sensuellement, caressant sa langue de la mienne. La proximité et le lieu où nous nous trouvions, ça avait un côté très excitant. Tout en glissant une main sur la cuisse de Sakura, j'entrouvris les yeux pour voir si Heiji réagissait. Comme elle disait avec de la chance il serait coupé dans son élan et se casserait.

Cela faisait un moment que la tête de la fille m'empêchait de voir ce que faisait Jun et ça commençait légèrement à m'agacer. Je rompis donc le baiser qu'elle était en train de me donner depuis dix minutes déjà et la poussait vers le bas pour que je puisse enfin regarder.

Malheureusement, elle prit ça comme une incitation à me faire une fellation, et tout en embrassant et me caressant le torse à travers ma chemise, elle descendit ses mains vers mon pantalon pour commencer à le déboutonner.

J'aurais pu réagir plus tôt, si la vision d'horreur de Jun embrassant goulument Hitsugaya ne m'avait pas vidé le cerveau. Je rêvais où ils étaient en train de se bécoter ? Cela voulait-il dire qu'au lieu de partir dégoûté par ce que j'étais en train de faire, je les avais excité ? Beurk !!

Enervé par cette réaction inappropriée et peut-être aussi par la main de Kobayashi glissant légèrement sur la cuisse de l'autre, je fis relever la fille qui, heureusement, n'avait pas eu le temps de commencer à me tailler une pipe, et je la plaquais contre le mur, l'embrassant passionnément. Je relevais une des ses jambes et glissais un de mes mains à travers sa jupe vers ses fesses et son intimité. Tout en m'appliquant à faire ses gestes, je jetais un coup d'oeil vers Jun pour observer sa futur réaction. Allait-il continuer ou abandonner ?

Jun répondit à mon sourire.

- Nan ça ne me dérange pas au contraire. Je me disais que tu étais parfois de la véritable graine de serpentard

Je rougis sous la compliment. Enfin de la bouche de n'importe qui d'autre j'aurais lançé un sort, mais de lui j'étais super heureuse. Et puis en même temps, je vivais avec Lyzz, sortais avec Jun, et discutais pas mal avec Heiji. J'avais de quoi être inspirée.
Il se pencha donc vers moi en en baiser d'abord doux puis qui devint plus entreprenant, ce qui n'étais pas pour me déplaire.
Il alla même jusqu'à poser sa main sur ma cuisse et je frémis à son contact. De plus nous étions dans un endroit public, on pouvait nous voir et Heiji avait déjà dû le remarquer, ce qui amenait une dose d'adrénaline tout à fait excitante.
J'osai ouvrir les yeux pour vérifier les autre élàves qui ne voyaient rien, nous étions assez en retrait pour ça [ pas assez pour que si l'un d'eux vienne à regarder pile dans notre direction il nous rate, mais en tout cas pour ne pas être vu immédiatement ], mais je vis qu'Heiji essayait maintenant de forniquer sur l'étagère avec sa groupie. Carrément répugnant.
Surtout que là, on allait pas pouvoir suivre.

Il osa même nous regarder pour vérifier notre avance.
Ca devenait limite ridicule.
Le problème c'est que j'étais très échauffée par la main de Jun et son baiser langoureux.

J'osais déplacer ma main dans le dos de Jun et fit des petits cercles avec mon pouce.

Fallait-il continuer plus longtemps ?

Ah l'enfoiré! Évidemment il continuait!
Il me narguait.

Il fallait que je trouve un moyen de poursuivre sans qu'on se fasse remarquer.
Coupant doucement court au baiser, je regardais Sakura dans les yeux, tentant de lui faire comprendre qu'elle devait me faire confiance.
Après tout c'était elle qui avait proposé qu'on ne se laisse pas faire, et puis elle n'avait pas vraiment l'air de vouloir arrêter si j'en jugeais par sa main encourageante sur mon dos.
Je l'embrassais sur la bouche, le coin des lèvres, le cou.
Comme nous étions dos aux autres, je me collais un peu plus contre elle pour que nos gestes soient moins visibles. Je devais sans doute rougir un peu parce que je commençais à avoir chaud...mon cœur battait un peu trop vite à l'idée qu'on soit découverts. Mon souffle s'accélérait.
La main que j'avais posée sur sa cuisse remonta lentement, se frayant un chemin sous sa jupe.
Je l'embrassais à nouveau brièvement et remontait mon autre main sous sa chemise, caressant tout d'abord ses hanches puis atteignant finalement l'un de ses seins généreux.
Je croisait le regard d 'Heiji.

[Arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeezz !!!! Ca tourne mal ! Très mal ! Ca va finir en orgie là, je le sens XDDDDD]

Non, mais j'étais en train de rêver, c'était pas possible autrement !! Il continuait de fricoter avec sa donzelle alors que j'étais moi-même sur le point de conclure avec cette fille dont je ne connaissais d'ailleurs rien. Ca n'allait pas du tout !

Il n'aurait jamais dû réagir comme ça. Selon mes plans, il aurait dû sortir de la bibliothèque en courant et, optionnellement, pleurer toutes les larmes de son corps. Dans tous les cas, il aurait dû avoir mal et pas simplement faire la même chose que moi (en plus pudique) avec sa "copine" tout cela pour me provoquer !

Parce que oui, c'était de la provocation. Je voyais bien les petits coups d'oeil qu'il jetait vers moi, et cela m'énervait bien plus que cette fille qui se frottait indécemment et maladroitement contre moi pour essayer de m'exciter.

Donc, tout en le regardant dans les yeux, j'enlevais la petite culotte (enfin, c'était un string...) de cette jeune fille qui faisait parti de la maison des... (petit coup d'oeil vers son blason) Gryffondor ! (Tiens, quelle coïncidence.). Pour le provoquer encore plus, je lui montrais le sous-vêtement pour qu'il voit bien ce que je m'apprêtais à faire, avant de le lancer quelque part derrière moi. Puis, sans lâcher le contact visuel, j'enfonçais un doigt, puis deux, dans le vagin de cette chère Gryffondor qui poussa des petits cris d'extase qui ne firent qu'augmenter mon agacement.

- Shh !! Tu vas attirer l'attention de toute la bibliothèque avec tes cris.

- Mais t'es trop boooon ! me souffla-t-elle.

- Ouais, ouais, je le sais que je suis bon, mais tais-toi !

Je reportais mon attention sur Jun et sa greluche à lui, attendant de savoir s'il allait suivre ou non ?