Out Here On My Own | PV à qui voudra bien*

Profitant des quelques heures de libre dont je disposais, je me mis en quête de découvrir Poudlard. Encore peu familiarisée avec les locaux, et surtout pitoyablement nulle en orientation, je décidai de faire un petit tour - histoire de découvrir un peu le château. Arpentant lentement les couloirs plus ou moins sombres, je tentai de mémoriser quelques endroits afin de mieux me repérer à l’avenir - étant donné que je devais y rester pendant quelques temps encore. Je remarquai qu’il n’y avait pas tellement de monde à cette heure ci trainant dans les couloirs.
Tant mieux. Comme ça, je n’aurais pas l’impression de ressembler à une bête de foire !
Le fait que la sœur jumelle d’une fille qui s’est suicidée débarque de Merlin sait où dans un endroit aussi fermé que l’était Poudlard ne devait pas être chose habituelle. Pour preuve, le directeur Dumbledore avait tant bien que mal étouffé l’affaire. Pensez bien, avoir du sang sur les murs de vos locaux, ça ne doit pas être évident à porter comme marque. Même sa propre famille - ou tout du moins ce qu’il en restait - n’avait eu droit qu’à une version très édulcorée des évènements. Néanmoins, il ne nous avait pas épargné le fait que ma sœur souffrait assez pour mettre fin à ses jours par elle-même. Mais le pourquoi du comment de cette histoire restait un mystère. Et je ne supportais pas tous ces non-dits, tout ce que cachait la mort de ma propre sœur. Tout ça me hantait, de jour comme de nuit. En journée, je peinais à me concentrer en cours, si bien que les quelques professeurs dont j’avais fait la connaissance m’avait déjà dans leur ligne de mire et durant la nuit, mes cauchemars me rattrapaient. Toujours plus violents. Toujours plus sanglants. Et tous en rapport avec le décès de Laïla. Je me sentais épuisée, je dormais mal et surtout je souffrais. Elle me manquait. Elle m’avait manqué en France, pendant ces soirées où je me sentais trop seule et où j’aurais aimé qu’elle soit à mes côtés. Le fait était que j’avais toujours un peu regretté de ne pas l’avoir suivie ici, à Poudlard. Et je m’en voulais aussi. Je m’en voulais parce que, n’importe comment, elle avait sûrement vécu mon départ en France comme un abandon. Une trahison. Et je n’avais même pas eu le temps de lui demander pardon. Je n’en avais pas pris le temps, surtout. L’ironie dans toute cette histoire fut que sa mort m’amena à Poudlard, presque malgré moi. Là où j’aurais dû me trouver depuis des années. Là où avait grandi ma jumelle. Là où j’aurais - peut-être - pu l’aider. Parce que si j’avais été là, présente à ses côtés durant toutes ces années, peut-être que Laïla ne serait pas morte à l’heure qu’il est. Peut-être qu’elle aurait été là, à mes côtés, son rire clair résonnant contre les murs de pierres glacées du château. Peut-être que tout aurait été différent de maintenant.
Ou peut-être pas.
Absorbée par mes sombres pensées, je ne m’aperçus pas que quelqu’un arrivait juste en face de moi. Je ne sentis que le heurt de nos deux corps qui se percutèrent de plein fouet avant que je ne vacille sous le choc. Et je pus presque m’apercevoir partir en arrière. J’allais tomber.

[ Bon, je m’ennuyais… Alors j’ai écrit un p’tit post. À celle/celui qui voudra bien prendre la suite ! ^^ ]

Comme d'habitude, je marchais tranquilement, perdue dans mes pensées. Je ne savais pas trop quoi faire alors je flanais l'air de rien. Dans ces cas là, je deviens un vrai danger public.
Un choc me ramena illico presto sur terre. J'avais l'habitude de ce genre de chose. Du coup, moi, je fus juste un peu déséquilibré. J'avais aussi développé le réflexe de rattraper mes victimes involontaire.
Aussi, alors que la jeune fille allait tomber, je la saisi fermement par le bras et la remis sur pied. C'était peut être pas agréable, mais c'était préférable que de se retrouver par terre, les quatres fers en l'air. Je glissais un main dans mes cheveux, embarrassé et m'adressait à la jeune fille sns la regarder:

-Je suis désolé. Veuillez m'excuser.

J’allais tomber quand une main me saisit fermement par le bras. Désagréable comme impression que de sentir son bras être broyé. Mais au moins, c’eut le mérite de me remettre les pieds par terre et m’évita de me payer la honte de ma vie en me retrouvant les quatre pattes en l’air, le cul par terre.
Merci Merlin.
Je pris tout de même le temps de grimacer un peu tout en étouffant un gémissement plaintif.
Ça fait mal, merde.
Je suis désolé. Veuillez m’excuser.
C’était une jolie voix claire, raisonnant comme un chant d’oiseau qui vint caresser mes oreilles. Elle avait pourtant quelque chose de très masculin et elle était en même tant tellement douce que c’était étonnant. Je levai les yeux et regardai mon interlocuteur. Il était jeune, plus jeune que moi en tout cas ; ses traits avaient encore quelque chose de juvénile mais de tout à fait adorable. Typé asiatique, ses yeux bridés me fixaient avec insistance, l’air passablement gêné. Il passa sa main dans ses cheveux dans un geste nerveux.
Qu’est-ce que je disais ? A-do-ra-ble !
Je pouffai discrètement derrière ma main.
C’est pas grave, le rassurai-je dans un sourire que je voulus plein de douceur. C’est moi qui ne regardais pas devant moi. Et puis tu m’as évité une belle chute, alors merci.
J’inclinai la tête en sa direction. Les couleurs de sa cravate me sautèrent aux yeux, criardes : rouge et or.
Rouge et or. Rouge et or. C’est quelle maison déjà ? Rouge et or. Rouge et or.
Griffondor… murmurai-je pour moi-même.

C’est pas grave. C’est moi qui ne regardais pas devant moi. Et puis tu m’as évité une belle chute, alors merci

Je relevais la tête un peu brusquement, soulagé. Un sourire orna mes lèvres. Je m'autorisai enfin à la regarder. A la première nouvelle. C'elle de Serdaigle.La mignonne (et plus âgée). Sa cravate bleu et bronze m'écorcha les yeux. Pourquoi merlin n'étais pas une gryffondor?? ....
Attendez, depuis quand ça me dérange? Depuis quand çe m'influence dans mes actions? Aprés tout, j'étais presque ami avec une serpentard alors bon. La guerre inter maison, ça ne me regardais pas.
Un peu plus sûr de moi, je laissai retomber ma main long de mon corps et lui sourit une nouvelle fois:

-Tu es Amarrah c'est ça? Ravi de te rencontrer.

Je lui tendis la main, espérant qu'elle la serrerais. J'espérais qu'elle soit un peu plus sociable que feu sa jumelle l'était.

Il me sourit, dévoilant une rangée de dents blanches comme neige.
Tu es Amarrah, c’est ça ? Ravi de te rencontrer !
Je me sentis sourire avec chaleur. C’était bien la première fois - ou la deuxième si on comptait Sakura - que l’on m’accueillait avec tant de joie. C’était agréable. Je fus tout aussi agréablement surprise lorsque je vis une de ses mains se tendre vers moi.
Oui, c’est ça, je suis bien Amarrah. Et je suis ravie aussi, fis-je en lui serrant la main.
Je la sentis chaude dans la mienne. Ce n’étais pas une Griffondor pour rien !
Mais pardonne moi, je ne connais même pas ton prénom, lançai-je confuse.
Pourquoi les gens savaient toujours comment moi je m’appelais alors que je ne connaissais quasiment personne ici ? Ça n’étais pas franchement juste !

Le garçon devant moi sembla débattre un moment avec lui-même.
Il est… en train de se parler à lui-même ?
Je souris. Il était vraiment mignon. Et quand je lui demandai son nom, il parut être mortifié. Mortifié de ne pas s’être présenté ? Je manquai de rire pour de bon cette fois.
Toutes mes excuses. Je m'appelle Jiro Kirisaki, je suis en sixième année à Gryffondor, s’empressa-t-il de dire tout en s’inclinant.
Typiquement japonais. Sans doute gardait-il les valeurs de son pays, c’était attendrissant. Et bien. Bien dans le sens où il n’oubliait pas d’où il venait. C’était un bon moyen de garder les pieds sur terre en tout circonstances.
Et ça s’trouve, tu fais complètement fausse route. Faut toujours que t’extrapoles…
Je lui souris, encore. Il semblait si facile d’être de bonne humeur et souriant en sa présence que ça en devenait naturel.
Hé bien, Jiro Kirisaki de sixième année à Gryffondor, t’excuses-tu toujours ainsi ? Tu sais, tu n’as commis aucune faute, alors il était inutile de t’excuser, lui fis-je remarquer un peu moqueusement. Et où allais-tu ? Peut-être avais-tu rendez vous ? Dans ce cas, je voudrais pas te retenir inutilement !
Quelque part, je pensai que c’aurait été dommage qu’il ait rendez vous et qu’il ait été obligé de partir. Sa bonne humeur communicative me faisait du bien. Je ne le connaissais que depuis deux minutes et j’avais déjà souri plus de deux fois. Il était pareil à un rayon de soleil, un de ces matins glacés par l’hiver mais qui se lève, réchauffant la terre petit à petit. C’était tellement agréable.

Elle sourit un peu à ma réponse. Elle à un beau sourire n'empêche. Elle devrait sourire plus souvent...
"*soupire* Tu sais Jiro, tout le monde ne peut pas être comme toi et sourire à tout bout de champ...Par ailleurs, c'est que le deuxième fois que tu la vois. ça se trouve, elle rit trés souvent"
Je me fis la réflexion que cette maudite voix qui ne cessait de claironner dans ma tête et dont je me demandais si elle n'était pas le fruit d'un grave pêché commis dans une vie antérieur, commençait à prendre les acents de Granger. Et je peux vous dire que c'est trés désagréable...
M'enfin, revenons-en à Amarrah qui attendait une réponse.Décidément, je devais vraiment être plus concentré sur mes conversation moi...:

Hé bien, Jiro Kirisaki de sixième année à Gryffondor, t’excuses-tu toujours ainsi ? Tu sais, tu n’as commis aucune faute, alors il était inutile de t’excuser. Et où allais-tu ? Peut-être avais-tu rendez vous ? Dans ce cas, je voudrais pas te retenir inutilement !

Je crois, mais je suis pas sûr qu'elle se moque de moi. Remarque, elle se baladerai avec une pancarte lumineuse déclarant 'Je me moque de Jiro Kirisaki", que je crois que je ne le croirais toujours pas totalement...
"Pathétique"
J'ignorais la Voix (je commençais vraiment à me prendre pour Jeanne d'Arc là!) et décidais qu'il était peut être temps de répondre. J'étais néanmoins un peu déboussolé parce que si, j'avais commis une faute. Une faute à la politesse la plus élémentaire.
"Quel nul"
Du coup, mon toc repris et je fourrais une nouvelle fois ma main dans mes cheveux les ébouriffant d'avantage. Le pire, c'est que pour une fois, j'étais d'accord avec elle:

-Oh euh oui. Je n'ai pas respecté la politesse. Désolé. Oh et nan, je flânais, c'est pour ça qu'on c'est rentré dedans, je ne regardais pas non plus où j'allais.

Oh euh oui. Je n'ai pas respecté la politesse. Désolé.
Terriblement gêné, il passa à nouveau une main que je vis fébrile dans ses cheveux à la couleur pour le moins inhabituelle : dans les tons orange foncé, ce qui ne devait pas être sa couleur naturelle - certaines racines bien brunes ressortaient par endroits. Amusée, je le rassurai d’un vague geste de la main qui signifiait qu’il n’y avait pas de mal de fait. Il sembla apprécié le geste puisqu’il me sourit à nouveau. Il dégageait tant de simplicité et de candeur que c’en était presque aveuglant. Il avait pourtant la taille d’un adolescent de son âge et, même si ses traits fins dénotaient, on ne pouvait se tromper sur son âge. Et en même temps quand on le voyait sourire de cette manière si particulière, on ne pouvait s’empêcher de penser qu’il faisait juvénile. Adorablement juvénile. Et à notre tour on avait envie de sourire, juste par espoir de faire écho au sien. Juste par envie d’avoir un sourire aussi beau.
Oh et nan, je flânais, c'est pour ça qu'on c'est rentré dedans, je ne regardais pas non plus où j'allais.
J’acquiesçai avant de lui répondre :
Hé bien, que dirais-tu de flâner ensemble dans ce cas ? Vois tu, je me suis accordée un peu de temps pour découvrir le tout Poudlard, mais c’est grand. Et avoir un guide avec moi ne serait pas de trop. Tu veux bien m’accompagner, dis ? demandai-je dans une moue enfantine à souhait.
Sa compagnie m’était agréable. Et il me faisait rire, certes un peu à ses dépends, mais il me faisait rire quand même. Et c’était bon de rire. De rire sans éprouver une once de culpabilité parce que je n’aurais pas dû rire alors que la mort de ma sœur était encore si présente à mon esprit. Ce Jiro avait une aura qui semblait envelopper le malheur et la mauvaise humeur sur son passage, ne laissant derrière elle qu’une immense vague de bien être. Et rien n’était plus reposant et salvateur. À moi, ça me faisait du bien. Et la sale arriviste égoïste que j’étais n’allait certainement pas se priver de profiter de ça. Fallait-il que je sois si mauvaise pour m’attirer la sympathie d’un gentil garçon qui n’avait rien demande juste parce que je ne voulais plus me sentir coupable d’être ne serait-ce qu’un peu bien dans ma vie ? J’étais vraiment la pire des garces. Et finalement, peut être n’aurais-je pas du lui demander une telle faveur.

Hé bien, que dirais-tu de flâner ensemble dans ce cas ? Vois tu, je me suis accordée un peu de temps pour découvrir le tout Poudlard, mais c’est grand. Et avoir un guide avec ne serait pas de trop. Tu veux bien m’accompagner, dis ?

OO
"Bip...Bip...Biiiiiiiiiiiiip
Docteur, on n'a plus de pouls, on perd le patient!"
Inspire, exspire, inspire, exspire...
Nom d'un scroutts à pétard! Vous êtes sûre que elle et Laïla était jumelle, nan parce que Laïla m'aurais déjà assasinée du regard et balancée une de ses répliques bien senties. Alors que elle, elle m'invite à rester avec elle? J'y pige plus rien là...Au secouuuuuuurs!!!!
Mais n'empêche, elle me faisait penser à Lyzabeth. Oui, ce côter un peu enfantin et gentil. Enfin, Lyzabeth ne m'aurait pas poser la question, elle m'aurait ordonné. Mais de cette manière que je n'aurais pas pus lui refuser quoique se soit.
Est-ce que c'est parce que je suis un faible?
Arineai!
Je vais être son guide. Comme Passe-partout... Bon, on mesure pas vraiment la même taille, et je suis pas paumé dans l'Antlantique MOI (ben oui, je suis pas crétin à ce point). Mais toujours est-il que je vais être son guide. Un vrai de vrai! Celui-qui-montre-la-voie. Ahah! Si c'est pas la preuve que je suis un homme, un vrai!!!
"Crétin"

Je sais pas ce que les autres en pense, mais ce genre de compliment fait rarement plaisir hein? Surtout quand on se dit que ça vient de nous même...:

-Oh, je ne connais pas encore le château parfaitement. Mais on peu le découvrir ensemble! C'est comme un jeu d'aventurier grandeur nature!

....
"Jiro mon pote, je crois que tu viens de te ridiculiser en beauté"
Le pire c'est qu'elle à raison, je baissais la tête en rougissant. Nan mais quel con!

Jiro sembla tout à fait décontenancé par ma proposition. Il se tendit néanmoins imperceptiblement et ouvrit des yeux grand comme deux ronds de flan. Avais-je été trop loin ? Ou alors, il n’avait pas l’habitude qu’on s’adresse à lui de cette manière ? Non, impossible. Il était trop adorable pour qu’on lui manque de respect à ce point. À moins que…
Laïla a dû passer par là, pensai-je en étouffant mon envie de rire.
Il se reprit finalement et bomba le torse, une lueur fière dansant dans ses grands yeux foncés, avant que son échine ne se courbe un peu à nouveau. Mais à quoi pensait-il ? Il avait l’air totalement absorbé par une sorte monologue intérieur, et ne semblait pas tellement satisfait. Il avait une drôle de façon d’agir avec les autres. Ou était-ce simplement parce que j’étais… un fille ?
Oh, je ne connais pas encore le château parfaitement. Mais on peut le découvrir ensemble ! C'est comme un jeu d'aventurier grandeur nature ! claironna-t-il, tout joyeux comme un gosse de cinq ans qui vient de découvrir qu’il a reçu THE jouet pour Noël.
Et sans pouvoir le contrôler, j’éclatai de rire, franchement. Ce fut certainement bruyant, les gens autour de nous se sont probablement arrêtés pour me fixer comme si j’étais folle et Jiro dut penser que je me foutais ouvertement de sa gueule mais je ne pus m’empêcher de laisser exploser mon rire. J’en avais des crampes au ventre et les larmes aux yeux. Mais c’était agréable, tellement agréable. Je n’avais pas ri comme depuis bien longtemps et sentir à nouveau la joie m’inonder de l’intérieur était une sensation tout à fait délectable. Seulement je me coupai un peu dans mon élan lorsque je le vis baisser la tête, piteux et les joues furieusement rougissantes.
Merde, je l’ai vexé ! Ah bah bravo Kingslay !
La douche froide fut instantanée et je me mordis la lèvre.
Excuse moi, ce n’était pas pour me moquer de toi ! me précipitai-je de lui dire. Enfin peut être un peu… Je… Non, mais en fait j’ai trouvé ça tellement… heu… surprenant, adorablement surprenant ! Et je… J’avoue que ton enthousiasme a été communicatif. Mais je… je voulais pas te vexer hein !
Pitoyable. Pathétique.
À nouveau je me mordis la lèvre. Il y avait des fois où je me mettrais bien quelques gifles pour sortir des trucs pareils. On m’avait toujours appris à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler, seulement je n’avais jamais pu m’y plier. Je trouvais ça terriblement long de tourner sa langue dans sa bouche. Et surtout j’avais l’air encore plus cruche que d’habitude. Si j’avais un truc à dire, je le disais.
Seulement il y a des trucs à dire et d’autres à garder pour soi. Ou bien à formuler de façon correcte. Ce qui n’est pas tellement ton fort, tu reconnaitras. Idiote !
Fallait-il que je sois si conne ?

Oh, je ne connais pas encore le château parfaitement. Mais on peut le découvrir ensemble ! C'est comme un jeu d'aventurier grandeur nature !

Sa réaction ne se fit pas attendre. Elle explosa littéralement de rire. Bah au moins, je l'aurais fait rire. tant mieux, j'ai toujours préféré le rire aux larmes. Alors bon, ça ne me dérangeais pas, et puis c'est pas comme si j'avais pas l'habitude...
"Tu l'as dit, Bouffi!"
Naméoh, tais toi, toi! Laisse moi profiter de son rire à la fin! A qu'est-ce que c'est pénible....
Je redressais la tête en remarquant qu'elle s'était arrêté de rire d'un seul coup et qu'elle me fixait intensément. Me faisant rougir un peu plus...
Mince! Qu'est-ce que j'avais fait encore? pourquoi elle riait plus? Pourquoi elle me regarde comme ça? Qu'est-ce que j'ai ENCORE fait?????

Excuse moi, ce n’était pas pour me moquer de toi ! Enfin peut être un peu… Je… Non, mais en fait j’ai trouvé ça tellement… heu… surprenant, adorablement surprenant ! Et je… J’avoue que ton enthousiasme a été communicatif. Mais je… je voulais pas te vexer hein !

OO
"4...3...2...1...0 -> Repassage de la scène:
Elle rit à ma bourde, se calme d'un seul coup et me fait des excuses???"
Cette fille est folle >.>
Nan mais n'importe qui se serai foutu de ma gueule. Je crois que c'est dans les gènes... C'est parfaitement normal... Pas besoin d'excuses.
Je lui sourit une nouvelle fois...
"Quand je dis que tu souris à tout bout de champs"
*ignore*
... Et lui répondit doucement:

-Pourquoi tu t'excuses? Je préfère quand tu ris, moi! Je suis pas vexé, loin de là. J'aime bien quand les gens rient...

HEY!! Attendez une seconde...
"adorablement surprenant" C'est bien ce qu'elle a dit?
Ouah!!!! C'est trop gentil *0*
Je me sentis devenir une écrevisse à vitesse grand V...
"Réjouis toi, tu vas pouvoir allez voir la Calamar Géant..."

Pourquoi tu t'excuses ? Je préfère quand tu ris, moi ! Je suis pas vexé, loin de là. J'aime bien quand les gens rient… me fit-il doucement avant de rougir à nouveau.
C’était mignon cette façon qu’il avait de rougir pour un rien. Ses joues prenaient une délicieuse couleur cerise et je vis que même le bout de ses oreilles se coloraient lorsqu’il se sentait gêné. Je lui rendis son sourire avec une facilité déconcertante. Il était direct et franc, il parlait comme il devait le penser, sans fioritures ni enrobage. Brut de décoffrage. Ça sortait un peu comme ça, sans qu’il n’y réfléchisse. Mais j’aimais ça, ça faisait plaisir un peu de sincérité dans ce monde fait d’hypocrisie et de mensonges. Il y apportait sa fraîcheur toute candide, et c’était bien. Peut-être était-ce aussi une des caractéristiques de rouge et or ? Sakura lui ressemblait par ce côté frais et spontané. Ils étaient tous comme ça chez les Gryffondor ? Possible.
C’est vrai qu’il est préférable de rire, répliquai-je pensive. Mais j’avoue que ça faisait un moment que je n’avais pas ri comme ça.
Je souris à mon interlocuteur.
Et ça fait beaucoup de bien ! Merci Jiro.
Si je n’avais pas eu peur qu’il s’évanouisse ou bien qu’il me fasse une crise cardiaque, je lui aurais bien planté un baiser sur la joue. Seulement, il avait l’air très émotif surtout en présence ; peut être était-ce parce que l’on se connaissait à peine. Ou bien comme j’y avais déjà pensé ma jumelle avait dû lui faire sacrément peur. Elle avait un tel caractère de cochon quand elle s’y mettait ! J’avais bien le même certes, mais j’étais néanmoins plus patiente. Enfin, ça n’avait plus grande importance maintenant, enfin c’était ce que j’osais supposer. Mais je n’en étais pas sûre. Je serrai les dents cependant que je sentis mon visage s’assombrir.
Non, il ne faut pas que je m’embarque là dedans.
Je me secouai puis souris à Jiro, toujours en face de moi et encore une fois perdu dans ses pensées :
Bon, on y va alors ? On part à la découverte de Poudlard ? Prêt pour l’aventure, grandeur nature ?
Je ne savais pas tellement si arpenter des kilomètres de couloirs vides et froids pouvaient avoir quelque chose d’amusant, mais si Jiro restait avec moi, j’étais persuadée d’une chose : je n’allais pas m’ennuyer. Parce qu’avec lui, je pouvais m’attendre à tout. Il serait certainement capable de me trouver des histoires toutes plus folles les unes que les autres sur chaque statues et tableaux que l’on y voyait. J’en rigolais d’avance.

C’est vrai qu’il est préférable de rire. Mais j’avoue que ça faisait un moment que je n’avais pas ri comme ça.

Mon esprit émit un bip genre "Attention terrain dangereux!"
Je savais à quoi elle pensait. A sa soeur. C'était normal. j'avais conscience qu'elle devait souffrir. C'était peut être pour ça que je voulais tant la voir sourire. Je n'aime pas du tout voir les gens triste...
"Oh mais regardez moi comme il est mignooooon..."
Il y a des fois où j'aimerai me taper la tête contre les murs juste pour faire taire cette stupide voix. Mais je suis sûr que loin de la faire taire, elle se moquerai encore plus de moi...T.T

Et ça fait beaucoup de bien ! Merci Jiro.

nanni?
Qu'est-ce qu'elle raconte? Aprés les excuses, c'est les remerciemment...Décidément, cette fille ne tournait vraiment pas rond...
"Et c'est celui qui se parle à lui même qui se dit ça..."
-___-"
"OK...J'ai rien pensé..."

Bon, on y va alors ? On part à la découverte de Poudlard ? Prêt pour l’aventure, grandeur nature ?

Elle souriait. Ben quitte à me foutre la honte, autant y aller jusqu'au bout...
Je me tournais vers un des bout du couloir et pointant le doigts dans cette direction, le regard fier et le torse bombé, je répliquais d'une voix forte, m'attirant quelque regards surpris, voir méprisant:

Explorons tous les mystères de cette bicoque! Comme le disait un illustre explorateur qui est et sera toujours mon modèle: "Vers l'infini et l'au delà!!!"

Et lui tendant le bras, tel le gentleman que je suis, je lui attribuais un grand sourire enfantin.

Il ne lui prit pas longtemps pour réagir à ma proposition de se mettre en route. Et je le vis alors se tourner dans une direction qu’il jugeait bonne, il déclara haut et fort, le regard fier et conquérant, le torse bombé :
Explorons tous les mystères de cette bicoque ! Comme le disait un illustre explorateur qui est et sera toujours mon modèle: « Vers l'infini et l'au-delà !!! »
Je remarquai quelques regards noirs et me retins de leur tirer la langue dans un grand élan de maturité. Les gens ne comprenaient pas la spontanéité chez autrui. C’était impensable que de s’exprimer aussi fort devant tant de monde ! Moi j’aimais les élans spontanés. Ça prouvait leur sincérité et leur authenticité. Et Jiro était tout ce qu’il y avait d’authentique en ce bas monde. Il savait bien de quoi je voulais parler, pourquoi j’avais dit ça. Je l’avais bien vu. Mais il n’avait pas fait de commentaire, comme s’il n’avait pas relevé. Délicat et attentionné.
Adorable.
Je notai que j’avais une fâcheuse tendance à utiliser ce mot depuis ma rencontre d’avec Jiro. Mais quand je le regardais, c’était le seul mot qui me venait directement à l’esprit. Je le vis d’ailleurs qui me tendit son bras, à la manière d’un gentleman. Sans vraiment hésiter, je m’y accrochai tout en lui souriant gaiement.
Je te suis, monsieur l’explorateur des bas fonds de Poudlard ! glousai-je telle la pintade.
Mais je n’en éprouvais aucune honte. On allait s’amuser. Autant en profiter.
Dis, ajoutai-je plus bas à l’instar d’une conspiratrice, je ne savais pas que tu avais des connaissances sur les dessins animés moldus. On pourra en parler si tu veux, j’aimeras rattraper mes lacunes !

Me suivant dans mon délire genre :Christophe-Colomb-découvre-le-nouveau-monde-sans-le-savoir, elle attrape le bras que je lui tends. Bien sûr en parfait gentle man que je suis je garde la tête complètement froide face à ce geste...
"Mais oui, mais oui...On y crois tous..."
Rah, sale vipère, j'avais presque réussis à m'en convaincre...Glissons...
D'abord, tu te calme. Tu ne pense pas à tes joues brûlante-qui-doivent-te-donner-la-méga-honte et tu respire. Voilà. Ensuite, tu te concentre sur ce qu'elle te dis...Voilààààà:

Je te suis, monsieur l’explorateur des bas fonds de Poudlard !

"bas fond de poudlard". ça a un petit côté péjoratif nan? Bref. Glissons...
Je me recule un peu, m'incline en lui montrant la voie:

-Et bien, aprés vous madame l'exploratrice...

Je me redresse illico, lui ratrape le bras et pars avec elle d'un pas conquérant. Je me vois trop en Christophe Colomb, fièrement dréssé à l'avant de son bateau, défiant l'océan et ses dangers...
"Reviens sur terre l'idiot, t'es dans un château... un CHATEAU...Et t'es pas seul"
"Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié." Je réduis l'allure et reprends une marche normal. Faut vraiment que j'apprenne à me contrôler des fois...

Dis, je ne savais pas que tu avais des connaissances sur les dessins animés moldus. On pourra en parler si tu veux, j’aimeras rattraper mes lacunes !

Elle connait. Oh Merlin-est-contre-moi, elle connait les dessins animé. Pour le coup, là, je suis vraiment nul. Pourtant, je fais comme si je ne m'étais pris la honte et lui répond d'une voix assuré avec un sourire enfantin:

-Si tu veux! Je suis un pro. Mais, Toys Storie n'est pas mon préféré si tu veux mon avis. En réalité, Buzz me tapait vraiment sur les nerfs quand j'étais môme...

"Oh oui, bien, parfait le sujet de discussion, y'a pas à dire, l'idiot, tu t'améliore..."
"Ben, c'est toujours mieux que rien...Non?"

Il s’inclina devant moi, comme si jetait une quelconque personne importante et connue de tous, me montrant la voie et se redressa avant de reprendre mon bras. Je remarquai que ses joues ne s’étaient pas départies de leur rougeur. Mais il faisait comme s’il ne le sentait, je fis de même. À quoi bon le lui faire remarquer ? Ce serait parfaitement mesquin de ma part. une petite voix dans ma tête me souffla que je l’étais, mesquine. Et garce, et égoïste, et mauvaise. Rien de bien attrayant en somme. Il me traina presque à travers un premier couloir et j’eus du mal à suivre la cadence, il marchait vite. Très vite. Ou bien était-ce parce qu’il avait de longues jambes ? Il dut s’apercevoir que je trainais un peu et ralentit l’allure. Pour moi, c’était évident. Lorsque je lui fis remarquer que j’avais, moi aussi, quelques connaissances en dessins animés moldus mais qu’il me fallait réviser un peu mes classique, je le sentis se tendre un millième de seconde contre moi juste avant de se relâcher tout aussi vite. Il tourna son visage aux traits fins vers moi et me lança un sourire plein de candeur.
Si tu veux ! Je suis un pro, m’assura-t-il tout fier comme un paon. Mais, Toy Story n'est pas mon préféré si tu veux mon avis. En réalité, Buzz me tapait vraiment sur les nerfs quand j'étais môme…
Je pris le temps de la réflexion avant de lui donner mon avis. Mes souvenirs de ce dessin animé remontaient à quelques années tout de même, et il ne m’avait pas tant marqué que ça.
Surtout que je n’avais pas aimé le design à l’époque…
Hé bien… Il me semble que Toy Story est l’un des premiers dessins animés dans son genre. Je veux dire… Fait avec ces machines là. Je ne me souviens plus de leur nom. Mais ce dont je suis sûre c’est qu’ils ont utilisé une technique tout à fait différente pour celui là. Et j’avoue que je n’ai pas tellement apprécié.
Je m’arrêtais un court instant, cherchant les mots justes.
Et Buzz’…, repris-je dans une moue réflexive. Buzz’ est… Ouais, Buzz’ n’est pas très attrayant. Et puis de toute façon, j’ai pas aimé Toy Story.
Et je ponctuai ma phrase d’un grand sourire tout ce qu’il y d’innocent.

Hé bien… Il me semble que Toy Story est l’un des premiers dessins animés dans son genre. Je veux dire… Fait avec ces machines là. Je ne me souviens plus de leur nom. Mais ce dont je suis sûre c’est qu’ils ont utilisé une technique tout à fait différente pour celui là. Et j’avoue que je n’ai pas tellement apprécié. Et Buzz’… Buzz’ est… Ouais, Buzz’ n’est pas très attrayant. Et puis de toute façon, j’ai pas aimé Toy Story.


J'hochais la tête énergiquement, j'étais totalement d'accord avec elle. Je n'ai pas aimé Toy story. En même temps, tout ne peux pas être parfait à chaque fois. Et étant de cette génération, j'adorais les dessin animé trés simple du genre La Belle et la Bête ou Cendrillon...
"GOSH...Tu regarde ça toi? C'est pas sensé être pour les filles?"
"C'est pour tout ceux qui ont un minimum de sensibilité...Na!"

-Bien sûr, on ne peux pas parler de Disney sans évoquer Bambi ou Le Roi lion... Ils sont magnifiques! Surtout le Roi lion si tu veux mon avis. Ah, quand j'ai vu ça quand j'étais môme, j'ai aussitôt coulut me transformer en phacochère pour vivre dans la savane... Que de bon souvenirs!!!

Nous prîmes un escaliers volant qui nous menât au quatrième étages. Je voulais tout d'abord lui montrer la bibliothèque. C'était un endroit trés intéressant si on occultait Mme Pince... Il fallait qu'elle connaisse cet endroit...
"Oh, Jiro, que tu es prévenant..."
"Naturellement!"